17 septembre, 2009

Mais il y a un mais...


Je suis assez bien entouré, malgré la solitude de ce voyage. Aujourd'hui, je suis parti de Tuxtla. Aujourd'hui a été difficile, car je me retrouve seul... dans une chambre d'hôtel, très impersonnel. Je mange seul, dans un petit restaurant et je ne comprends vraiment pas tout ce qui se dit autour de moi...

C'est la partie la plus difficile de mon voyage, Mais tout va bien... Je suis au Chiapas, beaucoup d'indigenas ici... C'est triste car ce sont les plus pauvres. Je n'ai pas trop aimé Tuxtla, malgré que j'ai pu voir un Cañon assez impressionnant. Et la petite ville de Chiapas de Corzo est jolie. San Cristobal est une jolie ville aussi. Beaucoup de touriste. Je sais que j'en suis un... mais ça me refroidi... Mais la ville ici est bien internationale. Les gens sont plus ouvert aux différences, ils sont plus tolérant. Je crois que c'est un aspect de la société mexicain que je n'aime pas. Ils sont pleins de cases dans leur tête et il faut que tu rentre dans l'une de ces cases. Les Estrangeros, ont une cases pour eux mêmes. Ils peuvent êtres bien différents et ça ne cause pas trop de problème... C'est une société bien machiste. Et les femmes ici n'aime vraiment pas ça... je me suis fait dire combien de fois cela. Je crois que la société va changer ici... les femmes en ont assez de se faire taire, mettent de côté. Et le double standard. Un homme peux coucher avec pleins de femmes et une femme si elle couche avec quelqu'un c'est une putain. Une moins que rien... Ça me choque de voir ça.
J'ai des idéaux en moi et ça me choque de voir que c'est loin d'être la réalité, surtout ici... Probablement que je vais revoir le machisme dans toute l'Amérique du sud, mais... c'est difficile à accepter.
EN plus, les métiers ne sont pas ouvert à tous.. les femmes n'ont pas la même place que les hommes. Et c'est bien triste. ET la corruption... Elle est omniprésente. La mère de Junuen, qui est une enseignante a de l'argent de côté que le gouvernement lui donne pour s'acheter une maison. Mais, elle doit soudoyer le responsable pour avoir son argent, sinon, elle n'aura rien. Et je ne parle pas de quelques dollars. Mais bel et bien 45000 pesos. Soit environ 5000$. ET pas le choix... Parce que la justice ici... faut pas si fier... Une indigène de la région vient de sortir de prison après trois ans. Pourquoi elle a été en prison. Pour avoir séquestré 6 policiers. Oui oui, on a bien lu.. une petite femme d'environ 5 pieds, sans armes, seulement elle, elle a su tenir prisonnier 6 policier, et les fédéraux, pas les locaux. Non, ceux qui ont toujours une mitraillette dans leurs mains et qui sont habillé comme l'armé... Casqué, arme de poing, menottes, bâton et mitraillette contre le pouvoir d'une femme.. t'as aucune chance.

Corruptions... Les policiers qui arrête n'importe qui et qui fouille tout, qui demande qui est sur les photos que tu as dans ton portefeuille.. qui te gêne... qui font sentir aux femmes qu'elles sont inférieures. L'intimidation policière est chose courante.

Mais, d'un autre côté, dans un parc de la ville de Tuxtla, il y a tous les soir un orchestre qui joue du Marimba et ils y a pleins de danseurs autour et dans un deuxième cercle, plain d'admirateur qui se réjouissent des danseurs et surtout danseuse qui se laissent aller à la joie de bouger comme la musique le demande... Elle sont de tous âges, mais surtout remplis de souvenir, qui se sont faites belles, dans leur plus belle robe, colorées pour sentir la joie de vivre et elle sont reines. Elles sont les princesses et leur sourire exprime la fierté d'être femme...

Cette vision de vie bien mexicaine, je ne saurais le juger mal ou bonne, mais je sens l'injustice, et sans être juge, la tristesse qui pèse sur ce peuple.. ne s'aurrait être à jamais accepté... la colère gronde sourdement. Viva Mexico, Viva la independencia...La fête de l'indépendance qui, vient de fêter son 199 ième anniversaire. Oui... Viva... Viva la révolte... la révolution... cette révolution qui est venu et qui est disparue... La misère cri l'impuissance... mais ne saurait être impuissant un peuple souffrant... il ne se laissera pas mourir sans rêve.

Ce peuple est drogué. Ensommeillé. Selon les dernière recherches, ce peuple écoute en moyenne 7 heures de télévision par jour. Faut-il éprouver de insatisfaction pour son quotidien pour l'endormir de Dramatique qui n'est pas la tienne.
On oublie... et on ne pense pas... Ici, le bruit est de mise... Les mexicain ont peur du silence. Il faut occuper le temps.. remplir l'atmosphère , de laideur, d'horreur, de peur, mais le remplir... Le son est toujours porteur d'éloignement de soi... Et il ne faut pas sentir cette présence... on risque de sentir... sentir que l'on est pas heureux... ou que le bonheur est caché derrière les rideaux... Ils aussi bien l'extérieur et l'intérieur. Ses rideaux sont tendus d'inconfort. Et cette situation pue... Comme la pollution qui est omniprésente.. Ce pays est d'une pure beauté... Depuis que je suis au Chiapas, des paysage incroyable peinturés de vert. Mais, ici, je ne saurais dire quelque chose sans le mais...
Mais, l'air pue, les camions répandent du noirs partout et , en motocyclette, pas moyen de ne pas sentir se noir pénétrer partout... et les déchets. Partout, ils sont partout. Ja,i pu voir des gens jeter leur déchets dans un paysage magnifique. Tâcher de trop nombreuse fois d'inconscience.

Peut-être que la situation semble trop grosse que l'on se ferme les yeux, l'esprit s'endort à force de ne plus voir la lumière... Pourtant.. elle y est toujours... c'est la beauté. La beauté emprisonnée, qui a soif de liberté, mais beauté tout de même.. ce paysage s'emprisonne lentement de laideur, ces femmes emprisonnées. Ne peut plus aimer et offrir leur beauté sans se faire bafouer, se faire intimider, siffler, se faire décharger sur elles la souffrance de l'homme . L'homme qui a oublié d'aimer.
L'amour est maintenant codifié. Enfermée dans un cadre. Et un cadre limite toujours trop. L'amour surtout, n'aime pas les cadres. L'amour encadrée.. n'est qu'un soupir de ce qui a été. Comme une image d'un amour mort maintenant, que tu revois sur une image... d'un temps où il a existé, où il a vibré de tout son pouvoir en deux être .. qui maintenant ne peut plus sentir... Sentir l'arôme d'un parfum éternel.

Mais, ce parfum se fait sentir ici et là, surtout là... dans ces enfants... que la famille étreint. Ces enfants qui jouent sans limites... qui ont fait de joie, d'amuser la vie, ils ne peuvent pas voir la douleur, ils n'ont que le jeu , qui est synonyme de vie. Les parents les aimes... Ils couvrent de leur amour ces enfants. Ils sont protégé de cette vie, trop dure qui va blesser. On le sait tous, mais on protège... Ils vont vivres encore quelques années.. dans l'innocence...Dans ce sens... comme si la vie n'allait que dans le bonheur... Mais, j'ai vu des enfants travailler, vendre des choses partout, qui se font rejeter, encore, encore et encore... De 8 heure du matin à minuit... ces enfants errent de rejet en rejet... De déception et de joie qui n'en n'est pas une... J'ai vu deux enfants , leurs marchandises reposée sur leur pieds, le temps d'un échange d'enfant, oublier qu'ils ne sont pas heureux, que la vie est bien difficile... C'est un genre d'espoir. Que malgré tout... Ont peut trouver de la joie dans la présence d'un autre, d'un autre comme toi... qui te comprends. Qui sais ce que c'est d'être toi. Et qui, le temps d'un sourire, d'un échange, d'un jeu... partage un moment de bonheur... comme une friandise que tu ne peux que trop rarement t'acheter.

Il ne faut jamais dire jamais, Mais, toujours ce mais...
Comme cet enfant, qui jouent à entrer dans ce café, celui dans lequel je pense seul. Cet enfant qui veut se faire quelques sous et que les employés du café rejettent sans cesse. Il tourne autour des tables et les employés font le tour avec lui. Pour un instant, il joue... Avec ceux qui ne veulent pas jouer.. Comme un enfant qui torturent un chien au bout de sa laisse.
Sauf qu'ici, il n'y a pas de laisse et le danger n'est pas où on le pense... il hors du jeu.. ils est dans la réalité et le danger est très dangereux.. car, comme la grenouille qui est dans de l'eau qui chauffe lentement, elle va s'endormir avant de réaliser qu'elle meurt bouillie. Ces enfants là s'éteignent sans s'apercevoir qu'il es trop tard... ils vont devenir grand, et si tout va bien.. vont se garder éteint devant une télévision bien pleine de rêves d'autrui.


Sur ces réflexions, je vous laisse une vision particulière d'un homme qui voyage et qui ressent la différence, mais il y a un mais

1 commentaire:

Ginette a dit...

Hola Dios,

J'ai rencontré ce "mais" au Pérou et là aussi la différence entre les hommes et les femmes est présente. Les hommes sont très séducteurs avec les femmes mais... cela avant de les avoir marié. Car après, ce sont elles qui portent les sacs d'épicerie, les bagages, les enfants, etc. L'acquis s'installe assez vite et la femme devient outil. Là aussi le paysage est d'une beauté inexplicable mais... là aussi, dans les banlieux ou régions plus éloignées des grandes villes, les gens jettent leurs ordures en tas dans les coulées des montagnes, et ça pue et ça fait mal à l'oeil mais... ça vaut de détour.

Je suis avec toi en pensée, je t'aime et tu me manques,

Bisouxxxx