28 février, 2010

Une première






Après la rencontre de Betina et Monica, d'Allemagne à Dakar Motos, et avoir redressie ma skid plate et changé d'huile et réparé ma suspension arrière.J'ai repris la route.
J'ai pris la route ce matin, tranquillement, sans me presser et sans regarder la carte auparavant... Je m'en vais vers le nord, un point c'est tout. Les autres voyageurs que je rencontre regardent tout le temps la carte. Mais moi, presque jamais... je ne sais pas pourquoi, j'ai pas envie de savoir où je vais. Je verrai bien lorsque j'y serai...
J'écoute cependant, ce que les autres disent. Ce qu'ils ont aimé, ce qu'ils veulent faire... et ce qui est à éviter.
Les policiers par exemple, sont eux à éviter dans le nord de l'Argentine. Ils arrêtent les touristes pour leur soutirer de l'argent. C'est en prévision de ceci qu'après presqu'un mois et demi en Argentine sans assurance que je m'en suis procuré une. Je ne veux pas leur donner une raison de tenter de me soutirer de l'argent.
Eh bien, aujourd'hui, je me suis fait arrêté. La première fois en Amérique du sud. On me dit que je roulais à 98Kmh dans une zone de 80Kmh. Il faut dire que je suis sur l'autoroute. Pourtant, je venais juste de reprendre la route après un pause de presqu'une heure dans une station d'essence et en pénétrant sur l'autoroute, les policiers m'ont arrêté, j'avais même pas eu le temps de prendre ma vitesse de croisière. On me dit que le radar-photo m'a photographié à 98kmh. EH bien, le radar photo est vis-à-vis la station d'essence et m'a donc jamais vu, car j'ai entré dans cette station avant le R-P et je suis sorti, une heure après, après le R-P. Donc c'est impossible ce qu'ils me disent...

Ils me font descendre de la moto et entrer dans un bureau mobile et me dise que je ne pourrai pas entrer en Uruguay, car ils vont appeler la frontière pour m'en empêcher... Ils me disent que c'est $100 U.S. (ah ben... les pesos c'est pas bon en Argentine?. C'est spécial ça, des policiers qui donnent des tickets en argent étrangère) Il me demande si je pense qu'il ment, je répond « SI » ils me demandent ce que je vais faire, et je répond que « Yo pago NADA » et il me redonne mes papiers et me dit de m'en aller...

Très sérieux ça comme police... Ça m'enrage de voir la corruption si évidente. Puis à ce barrage policier, il y a au moins 6 à 7 policiers. Tous corrompus!!!

Puis, en repartant, après environ 10 Km, j'ai failli, pour la deuxième fois en Argentine me faire tuer par un chauffard qui dépasse un camion, même s'il me voit arriver en sens inverse. J'ai fait signe de la main de se tasser, et l'auto n'a même pas bronchée... Non, il, le conducteur, peser sur les freins et reprendre sa place, mais on, pas question de se retarder d'une fraction de seconde, au risque de tuer quelqu'un... EH bien, c'est le camion qui s'est tassé sur le bord de la route pour laisser se chaufafrd passer et m'éviter de perdre la vie.

C'est en ce premier jours de route, vers mon chez-moi, que j'ai vécu des émotions intenses que je ne souhaite à personne... C'est un mélange d'émotions diverses qui se pressent en mon coeur, entre ;a hâte d'arriver chez moi avec ma douce, et le désir de continuer ce voyage sans fin. Entre la joie de reprendre la route et le confort de vivre un quotidien bien tranquille et confortable à Buenos Aires.

À Dakar Motos, j'ai rencontré un voyageur qui était partis pour 2 ans au maximum et maintenant, il en est à ça huitième années de voyage... et ce... seul...

Et le soir avant de partir, un voyageur hollandais est arrivé avec sa Harley-Davidson 1943 (voir le lien Jan Gerben), il prends environ un demi-litre d'huile au 100km... pour dire...

21 février, 2010

entretiens

Il faut entretenir régulièrement la monture. En cette instance, c'est CHérie que je dois prendre soin. Cette Vstrom bien fidèle a besoin que je la netoie que je la vérifie et fasse quelques entretiens.
Mais, étant donné que je en suis pas un garagiste, je fais confiance en ceux qui le sont.
Je ne devrais pas...

AU Mexique, j'ai eu un problème de "seal" de fourche avant qui coulait. J'aurais du changer ces seals avant de partir, mais bon... Je ne l'ai pas fait.

Le gars en questions a fait un travail d'à peu prêt. Vraiment pas cool. EN plus, je l'ai vu me faire un sourire, car je ne le perdais pas de vu, et ensuite cogner à coup de marteau pour faire entrer le moyeux dans la fourche et roue avant. J'ai pas eu le temps de réagir pour l'arrêter. E@#$?$% d'imbécile!!!!
SI t'es obligé de taper pour faire entrer un moyeu, c'est qu'il y a quelque chose qui n'est pas placé comme il le faut.
Et je l'ai vu ensuite gosser , eh oui, gosser, un bon bout de temps, car la roue avant ne tournait plus. Évidement, je suis intervenu, mais le mal était fait. Il a coincé le senseur de vitesse entre la roue et la fourche.
J'avais demandé de changer d'huile pour les deux, ça a été fait...

Ensuite, au Panama, l'autre seal, de la fourche avant fuit lui aussi, fallait s'y attendre, c'est rare que l'un ne va pas sans l'autre. Eh bien, je vais voir un garagiste là bas et il fait la job comme il faut, mais... je n'étais pas là lorsqu'il a mis l'huile dedans...

Je trouvais la suspensions avant pas mal plus molle... EH bien, À Santiago, le garagiste m'a montré l'huile qui était là... Ce n'était pas de l'huile. C'était une forme de boue bien liquide grise...
Car voyez vous, les deux seals se sont mis à couler en Bolivie...
DOnc je change les deux seals (quatre en fait, ext et int) de la fourche avant et change l'huile et j'en profite pour changer le filtre à air. et le seal de la push-rod en même temps, car la réparation Bolivienne n'est que temporaire.
J'ai le droit au plus incompétent garagiste de ce garage. C'est de l'arnaque incompétente. C'est un peu triste, car un garagiste qui travaille là est bien sympatique et compétent, mais entouré d'imbéciles heureux et d'arnaqueurs.

Je vois ce garagiste, à qui je dois expliquer comment enlever les panneau de plastique et que faire pour enlever le réservoir d'essence... C'est qui le garagiste encore???
et c'est qui qui paye?
BOn... Le gars peut placer un filtre à air je me dis... je le vois arriver avec le nouveau filtre, le seal tout autour du filtre est un peu sortie, alors je le replace et je me retourne pour parler à un autre garagiste, compétent celui-là, qui travaille sur le mauvais seal. Il travaill sur le seal du drive shaft et il faut qu'il change le seal du push-rod. Je me retrouverai plus tard avec deux seals de changés au lieu d'un seul que j'avais besoin. J'aurais compris qu'il y avait eu une erreur dans la communication si je n'avais pas pris le soins de sortir mon livre de pièces et lui montrer la pièce que j'avais besoin ainsi que le numéro de la pièce... Pas capable de comprendre une simple directive extrêmement précise.
ALors... lors de ce 30 secondes de diversion, l'imbécile (désolé pour les âmes sensibles, mais le terme est exact et je ne suis pas en train d'injurier ce personnage, je le qualifie correctement et simplement) ( J'aurais pu utiliser Débile comme qualificatif, mais il aurait été un peu fort et aurait nécessité un description de sa débilité.)

ALors, cet individu, en profite de mon manque d'attention pour enlever ce dit seal. Il a surement cru qu'il était superflu...
VOyez vous donc, que plus de 10 000 km plus tard, après des routes très poussièreuses, avec des vents épouventables( J'aime le jeux de mots) et des tempêtes de sable, de sel etc, je me rends compte qu'il n'est pas là... Vous savez ce que ça fait du sable dans un moteur??? ben c'est pas bon... pas du tout...

Je prenais de plus en plus d'huile et je me demandais pourquoi.. eh bien je le sais maintenant.

Morale de l'histoire. on est jamais aussi bien servi que par soit même... Et en Amérique centrale et du sud. NE JAMAIS FAIRE CONFIANCE AU GARAGISTE!!! Et faire tout ce que l'on peut soi-même...

14 février, 2010

The way up!!!











Le chemin pour remonter d'Ushuaia est particulièrement long et... plat... C'est la Pampa et pour décrire la Pampa, c'est simple... C'est plat et c'est venteux...
En plus, je refais la route , pour un moment, que j'ai fait en descendant. C,est quand même intéressant de voir tout ce que j'ai fait. Étant donné que la situation financière est critique, je campe à tous les soirs sur le bord de la route. Des fois, c'est tellement venteux, que l'on doit ancrer les motos, car j'ai vu la moto d'Obi tomber par dessus le support latéral. Pour dire que le vent est fort...

On a même eu droit à une tempête de vent lorsque l'on a campé dans la péninsule de Valdez. L'endroit était idéal, la mer se brisait sur un plateau et la vue était impressionnante. On avait même une petite plage. Pour y arriver, j'ai du revivre la conduite sur le sable. Et je dois dire que je m'en sort très bien. Il faut dire que j'ai une moto pesante et juste assez haute pour que je ne puisse pas poser mes pieds sur le sol. ALors...

Si je mets les pieds sur le sol, c'est que je suis juste assez penché pour que la moto fasse des zig-zag un peu partout.. alors.. mon objectif... rester droit... Bah le principe est simple, mais le réaliser sur le sable... hum... Disons que je me trouve assez bien. Surtout qu'avant d'arriver à la plage, il y avait une côte avec une courbe à la fin de celle-ci avec su, vous savez quoi? Du sable!!!!
J'y suis arrivé avec grâce...

Pendant toute la nuit, le vent a "sand-blasté" la tente et couvert de sel les motos. J'ai du briser la croute de sel pour entrer la clef dans la serrure. J'y ait pensé assez tôt dans la matinnée qu'avec tout ce vent, qu'il y aurait une quantité plus importante de sable sur la route. Il fallait compter trois côte que nous avons descendu, mais là... Il me faut les monter!!!

Curieusement, je suis devenu expert en conduite sur sable... Aucun problème... Ça fait une histoire plate...

Puis, un moment donné, toujours sur la route, dans la Pampa, une odeur s'est faufilé à mon nez... une odeur de pin... Pin? ya pas de pin ici, ya pas d'arbre depuis Ushuaia, ça fait 3 semaines que je n'ai pas vu d'arbre. Puis... les arbres sont arrivés... Puis ce fût l'odeur des eucalyptus, du foin que l'on coupe, puis, des vaches...

Wow... un sens, l'odorat, qui a été oublié depuis si longtemps refait sa place... Le désert, La pampa, est un manque de stimulation pour les yeux, mais aussi l'odorat. s'il n'y a pas de fleur, pas d'arbre, pas de végétation verte, il n'y a tout simplement pas d'odeur et le sable, ben... à moins qu'il y ait une tempête et que tu ne puisse rien voir, tu respire du sable alors, mais je peux vous dire... respirer du sable... eh bien... c'est pas bon....

Sur une autre note, e3n roulant continuellement et en campant sur le bord de la route, on ne rencontre pas trop de personnes. Tout à coup, en roulant sur la 3 direction nord... Je rencontre Tobias, que j'ai vu la dernière fois au Pérou. Christine vient de partir pour l'Allemagne, et il va vers Ushuaia. Il est resté chez Dakar Motos un petit garage qui sert aussi d'hôtel , de camping et d'atelier. Wow!!! Exactement ce dont j'ai besoin, car ma chaine et le sprocket avant est en train de s'auto détruire.... il me reste peu de kilomètres à faire avec cette chaine. Je l'ai ajusté à chaque matin ces deux dernières journées et là... elle mène un train d'enfer... j'en ai peur... Je pris juste pour être capable de me rendre... Tobias me donne les coordonnées géographiques, ce qui aide, mais sans carte de Buenos Aires, je roule en direction de... mais sans savoir où exactement... puis.... mon GPS meurt d'annémie... en effet, j'apprendrais plus tard que le fil qui le branche à la batterie s'est défait. Heureusement Obi est là avec son GPS. je lui donne les coordonnés et maintenant c'est moi qui le suit...

C'est pas tout le monde qui est doué pour rouler avec un partenaire...

Après avoir tourné en rond pendant 1 heure et demie, je termine d'être la queue de vache...

Et Wow... C'est pas le luxe, vraiment pas... mais je rencontre la gang qui trippe fort voyage... vraiment cool...

un endroit pour me poser... quelques temps... et remettre ma moto en ordre et travailler dessus et visiter, car le temps que les pièces arrivent... j'ai une semaine devant moi à attendre...
Et j'ai droit à tous les conseils et les expériences de voyage... Cool...

Maintenant, je dois voir si je peux faire la route de retour par le Brésil et le Vénézuela, ou bien par l'argentine CHili et le reste vers le nord...

Pas Évident, je dois prendre en compte argent, temps et sécurité...

08 février, 2010







Revenir, c'est ce que je commence à faire... revenir vers le Québec. C'est un autre voyage qui commence. Un autre voyage aussi, car je n'ai plus d'argent...
Le Chili a vidé mes ressource financière... L'Argentine est aussi chère, mais moins que son pays voisin.
Alors, en sortant d'Ushuaia, je me suis dit.. Camping, sur le bord de la route... c'est tout ce que je peux me permettre et manger dans les stations d'essence.

Mais la première nuit, nous n'étions toujours en Terre de feu, et la température, toujours bien trop frôlant le zéro, alors... Un hôtel, histoire de rencontrer Celine, une française qui voyage en camion depuis plus d'un an.
Puis, pour une deuxième fois, nous prenons le ferry sans payer et rencontrons pour la première fois, un rider californien. Le dernier rider provenant des États Unis que j'ai rencontréé c'était en COlombie, Meredith.

Le route est belle et le vent est toujours au Rendez-vous. C,est épuisant rouler contre le vent... et mon dos me fait des points de pression qui deviennent de plus en plus... euh.. narguant...

C'est rendu à RIo Gallegos que j'ai enfin accèes à internet et je me rends compte que Yannick, un QUébécois que je n'ai jamais rencontré, mais qui fait le voyage vers Ushuaia en Moto et qui me tallonne depuis un bon bout de temps, a écrit sur son blog que sa moto est morte et qu'il ne pourras pas se rendre à Ushuaia...
Je ne peux m'imaginer être dans cet état... de ne pas me rendre au bout de mon rêve...

J'ai un pensée pour lui... et je me rends compte que malgré que l'aventure ne soit pas si éprouvante que ça, ça demeure une aventure avec quelques dangers et quelques mésaventures peuvent rendre cette entreprise dangereuse ou impossible à réaliser. Comme un bris majeure de la moto. Mais, avec de la détermination, j'ai vu des moto pratiquement détruites continuer le chemin, je pense à Dave, un anglais, avec sa Yamaha, XT 650 qui a tout eu comme trouble possible ou à Ingo avec sa DR 800 de Suzuki qui a eu des problèmes de pneux, de carburateur, de clutch, sa cinquième vitesse s'est désintégrée, les bering de direction se sont désintégrés ainsi que des problèmes de suspension avant, et problème de sprocket avant, les dents se sont brisées... et encore des problème de bering de roues avant et arrière. Et aussi Obi avec un problème de fantôme électrique en Ushuaia, la raison que nous sommes séparé du groupe si tôt.
Et la Vstrom, Chérie pour les intimes (moi), a eu trois crevaisons, les seals avant de la suspensions ont été réparés une fois au Mexique et l'autre au Panama puis échangés à Santiago. et le seal de la push-rod qui a été réapré temporairement à Oruro, Bolivia, et que j,ai changé à Santiago. Bref, j,ai pas eu grand choses à faire d'autre que des changements d'huile, de pneux et de filtre à air.
Je pense aux BMW, qui ont tous eus des problèmes important et qui ont du rencontrer tout les garages BMW de l'Amérique centrale et du sud... Définitivement, Merci à Norm, pour m'avoir suggérée cette Vstrom...

Après un journée de route éprouvant, surtout à cause du vent et une frontière qui a prit 2 heures 40 minutes à traverser... Nous nous arrêtons dans un champs, prèes d'une coline en espérant qu'elle va bloquer le vent.
Le lendemain, on se réveille tranquillement, en fait, je me réveille tranquillement et je remballe mes choses et lorsque Obi se réveille, ont partage un Matté. Histoire de se réveiller avant la route... et deux motocross arrivent. J'imagine qu'ils vont nous dire de sortir de chez eux.. mais ils voient que nous prennons notre temps avec un Matté, alors... on ne peut pas être de mauvaise personnes. Ils nous disent cependant de ramasser nos choses car un troupeau de moutons arrivent,
- En quice minutos, vamos salir
-en diez minutos, nosotros djenga

Oh...

Alors on se ramasse en vitesse car le nuage de poussière approche en vitesse...

Tout un spetacle cependant.. privilégié d'assister au quotidien en la Pampa...

Puis une autre journée de route à luitter contre le vent...

Et le camping cette fois est juste à côté de la route et nous nous devons d'ancrer nos motos pour ne pas qu'elles tombent pendant la uit. ce qui est arrivé à la KLR d'Obi...

et... une journée de route suivante, avec le vent toujours....

Et en prenant notre Matté de l'après midi.. qui rencontrons nous ç la station d'essence???? Ingo et Cecilia...

Je croyais qu'il était déjà rendu à Buenos Aires...

La vie nous réserve toujours des surprises...

Le temps de passer un dernière soirée et de boire une bière.. car Ingo nous a payé un nuit à l'hotel, voilà pourquoi je peux écrire cet article du blog... et une douche... Chaude.....

01 février, 2010

Rencontres













L'inconvénient lorsque tu prends du retard à écrire un blogue, c'est que tu dfois te souvenir de tout ce que tu as vécu et dans ce type de voyage, les émotions sont vite remplacées par de nouvelles et toutes aussi intense les unes que les autres. Alors, revenir en arrière est vite difficile...

Définitivement, j'aime l'Argentine, Les gens sont acceuillant et chaleureux et ont un véritable intérêt à rencontrer un étranger et en savoir plus sur lui.

Il fallait absolument faire la routa 40. EH ben... c'est fait... J'en ai fait la moitié et j'en ai eu assez. est en fait en majeure partie une route de terre et de gravelle assez profonde avec du vent et du vent et du vent et du vent et du vent et du vent et ... j'oubliais... du vent en #@%$@?#!!!!!!!

C,est pas trop évident de rouler sur cette route, car il y a une petite voie en pleins centre de la route sur laquelle tu peux rouler, mais le vent s'acharne à t'envoyer dans le gros tas de gravelle lousse qui est juste à côté et tu dois rouler penché vers le vent, pour l'affronter continuellement. et lorsque le vent se fait plus subtil, tu dois vite reprendre ta position horizontale pour vite reprendre la position pensée lorsque le vent revient avec force. Et les tournant liasse toujours place à la surprise du vent qui t'attaque sur un nouveau front...

Puis la température tombe dramatiquement aussi. Ce qui rends la route... un peu plus difficile. j'ai mis tout ce que je pouvais et tout ce que j'avais. 7 épaisseurs... Le t-shirt en laine mérino, le chandail à manche longue, la camisole à manche longue, l'imperméable, le chandail doublé, la doublure en duvet et le manteau de moto, j'veux dire... Bonhomme michelin... et pas drôle... riez pas... je ne peux pas vraiment bouger... faut pas oublier le buff dans le cou, un baclava et les jeans avec en dessous une doublure avec les pantalon de pluie... et les bas de laine avec les poignées chauffante au maximum de leur capacité... mais savez-vous quoi??? ben j'était tellement concentré sur la route en train d'affronter le vent.... et il était tellement hors de question que je libère un main pour fermer les poignées chauffante que je me suit brulé la main droite.... Ironie!!!!

Dèes que L,on voit une station d'essence, on s'arrête pour prendre un chocolat chaud, mais l'inconvénient, les stations d'essences sont loin les unes des autres, il faut au moins 250KM pour se rendre de l'une à l'autre. Et le vent rends la consommation d'essence faramineuse... Avec un plein j'ai fait 250 Km... habituellement, 550Km...

J'ai même du prendre à un moment le réservoir de réserve. Juste pour dire...

Et le crevaison sur cette route mythique, prends un proportion de défi...

EN arrivant à Porto Moreno, aprèes un chocolat chaud bénéfique, Obi et moi se disons que nous avons fait la routa 40. On est capable de la faire au complet, mais que ce n'est pas vraiment agréable, car... voyez vous ça... c'est plat, plat, plat... y'a aucun arbre... non... rien.... on comprends avec ce vent.... quel arbre voudrait y pousser???
C'est plat et plate...

ALors... direction est vers la moins connue mais tout de même mythique routa 3.
Qui est la seule qui se rends jusqu'à Ushuaia.

On dort sur la route, au campement que nous appelons, El campiento de la Vaca muerte.

Car un vache morte désechée y gie.

Le réveil fût brutal... Obi est complètement frigorifié. J'ai acheté, en arrivant en argentine une tente, car on annonce du froid et de la pluie en Ushuaia... Et ma solution temporaire de la housse de moto, est justement, temporaire...

Je suis tellement content de mon sac de couchage (-2 degrées) et de ma tente... je dors bien... malgré le froid (2 degrées) et on est en été...

Puis... surprise....

À un station d'essence, je me fait surprendre par une voix que je reconnait étrangement... Johaness, puis Judy m'apostrophent... Il nous ont reconnue de la route et... depuis l'équateur... nous ne sommes plus revus... Ils font maintenant route à part de Chris, Ingo, Graham et Sue, Gert et Dave. Les retrouvailles sont chaleureuse et... je n'en crois presque pas la vie et sa manière de célébrer son existence... J,en suis tout simplement heureux... Ce couple que j'ai aimé dès le premier échange... je les revoies enfin... presque rendu à mon ultime but de cette traversée vers le sud.
On partage ces mois séparées, on célèbre notre bonheur de se revoir.

Puis... direction sud.... et aprèes quelques kilomètres... on rencontre Chris sur la route, Dave, et peu après Graham et Sue...

Rien de planifié... Je vous le jure... une rencontre planifié par la vie... par plus grand que moi et nous tous....

Nous allons faire le dernier bout ensemble....
APrès la frontière avec le Chili, après le traversier, nous partageons un hôtel et...la cerise sur le sunday, le lendemain nous allons rencontrer Ingo, Celui qui a partagé 3 mois de route avec Obi. qui a rencontré une Péruvienne et tombé éperduement amoureux l'un de l'autre...
Johanes a les larmes aux yeux de voir la beauté de la vie... j'en comprends rien moi non plus mais j'aime ces moments et j'ai moi aussi, les larmes aux yeux....

ENsemble... nous terminons ce voyage qui transforme une vie... qui transforme les vies....