30 avril, 2010

Réveil brutal


Elle s'est aventuré sur ma tête et sur mon bras pendant la nuit... Je ne vous dis pas le réveil que j'ai eu!!!!

27 avril, 2010

ça paye d'être attentif à la route...

Attendre








Je crois que c'est la position la plus inconfortable qu'il soit, l'attente...

J'ai réussi à m'occuper durant cette attente, mais en ce moment, je suis à court d'idée...

J'ai lu, et lu et lu, je me suis reposé, et reposé et ... reposé...
J'ai regardé les pêcheurs revenir de la pêche, les Nicos faire la fête sur la plage et... regardé les oiseaux voler...

C'est bien beau, mais la route me manque. Alors hier j'ai surfer sur un volcan, je me suis baigné dans un autre volcan, mais éteint celui-là, j'ai visité Léon Viejo, détruit par un tremblement de terre et pogné un bon coup de soleil...

C'est quand qu'arrive cette lettre???

14 avril, 2010

vol



Je me suis fait volé, depuis huit mois que je roule dans toute l'Amérique du sud et en Amérique centrale, c'est la première fois. J'ai laissé la moto à la porte de l'hôtel, bien éclairée. J'avais enlevé tout ce qui a de valeur et qui n'est pas sécurisé. Seulement mes deux gorillas bags de chaque côté, à l'avant de la moto, qui contenaient ma nourriture, un thermos, de l'eau, mon matté (4 sacs), et mes deux mattés (souvenir de l'Argentine et essentiel pour boire le matté), mes cartes de voyageur, papiers de toilette, etc. Sur l'arrière de la moto, j'avais un sac entourés de fils de métal qui ont été coupés. Dans ce sac j'avais mes bottes de moto, ma tente, mon sac de couchage, mon matelas de sol et mon Ipod que j'avais oublié là. Ils ont pris ma réserve d'essence. Ils ont coupé toutes les courroies et fils de métal.
C'est en me levant ce matin que l'idée m'a traversé l'esprit. Puis, en descendant vers le restaurant, le déjeuner est compris dans le prix de l'hôtel, que je passe derrière la moto et je vois les dégâts.
- Scheiße!!! prononcé (chaisen) (traduction: Merde)
J'ai rien touché, je me suis dirigé vers le resto et j'ai commandé mon déjeuner et résisté aux larmes qui voulaient couler ma tristesse.

Maintenant que je n'ai plus d'argent, de ne plus pouvoir camper me fait mal, tout comme la disparition de ma nourriture. Je suis en vie et j'ai tout mes vêtements, et la moto, mais ça me fait mal.

Après le déjeuner... J'ai vérifié ce qui me manquait.
puis... le sentiments de tristesse s'installe et la pluie confirme mon état d'âme.

Je voulais sortir du pays au plus vite, car le Costa Rica est trop cher pour mes finances, mais avec la pluie... je suis entouré de route de terre et je n'ai pas les pneu pour faire beaucoup de terre ( et ici c'est de la glaise rouge). Alors je dois attendre ici et partir demain très tôt, mais l'hôtel ici est cher, c'est $35 par jour... Je pourrais faire 3 jours avec ça au Nicaragua...

Ce n'est pas la fin du monde, c'est un coup dur, et j'ai la santé.

Le Costa Rica me coute cher, avec la réparation de la moto à San José, je me fait saigner par le Costa Rica...

08 avril, 2010

Bibittes



Je n'ai jamais été un fan des insectes. Depuis que, dans mon enfance, j'ai été attaqué par une méchante sauterelle, je n'ai plus jamais été le même...

Je jouais dans le fossé près de la maison avec de la boue et tout le kit... Puis, je ne me souviens plus pourquoi, mais j'ai été à la maison, puis je suis revenus à ce ruisseau minuscule avec mon frère. On admirait une grosse araignée noire et jaune effrayante. Puis, en parlant on regarde autres choses. et je reviens à la méchante araignée, pour l'admirer encore, cette fascinante bibitte. Puis... À ma plus grande stupeur, elle n'est plus là et au moment où je m'aperçoit qu'elle n'est plus là, une méchante sauterelle saute dans mon dos sous mon gaminet (t-shirt, mais je trouve ce nom officiel tellement laid, que je voulais l'utiliser, ça fait des années que j'attends de l'utiliser. Ouf! c'est fait... ça fait du bien!). Le cri de mort que j'ai lâché... et j'ai écrasé la pauvre sauterelle frénétiquement... mais... j'ai pu identifier le corps... post-mortem disons...

Depuis lors, les insectes sont tout de même fascinant, mais j'aime leur laisser de l'espace.

Faire une voyage en Amérique centrale et en Amérique du sud, avec son Amazonie garantie la rencontre de bibittes de tout genre. J'en ai fait la chronique à quelques occasion, mais je dois en ajouter une autre. Chronique...
Depuis que je suis ici, à la plage de Las Lajas, au Panama, j'ai fait la rencontre de bibittes. Entre autre, de cigale. Mais à un moment critique de leur vie. Elle sortent de leur ancien corps et en sortent avec de grandes ailes bleu azure...
C,est un processus qui prend part la nuit et ces cigale se trouve à être attiré par la lumière. Et comme je suis seul dans ce camping-cabina, j'ai la seule cabine avec de la lumière. Alors je suis au première loge pour assister au phénomène. Très intéressant... Un peu.. horrifiant de voir ces corps mort un peu partout et de voir les fourmis se dépêcher à manger les cigale qui ne peuvent se transformer assez vite. Puis il y a les gecko, que j'aime qui font de la lumière un repaire de chasse. Et tout ceci a lieu autour de moi et je jubile. Puis, le cigale secoue leut ailes pour se libérer d'un suc bleuâtre (du sang?) Que j'ai même reçu sur moi sans en être dégouté. Alors.. je me trouve pas mal ouvert sur ces bibittes. Toutefois...

Il y a des souris ici... dont deux qui sont entré dans ma cabina. Une s'est réfugiée, en fait les deux, mais une s'est réfugié en dessous d'une de mes boites et pour l'en dégager, j'ai déplacé la boite et en ce faisant, j'ai cassé le cou de cette muridée.

L'autre s'est précipité sur le mur et a escaladé le mur à une vitesse surprenante...

Après des obsèques sans protocoles, j'ai retourné à la farniente sans pudeur...
Puis...
La nuit est chaude, la preuve c'est que les cigales stridulent sans cesse... Je dors nus, la bouche ouverte avec les fenêtres ouvertes. Espérant une brise salvatrice. C,est ainsi que la nuit dernière je fût réveillé par un rat, je dis bien un Os#%@ de Gros rat, tombe sur le matelas juste à côté de ma tête. Le saut... Arrêt cardiaque compris...
Il semble avoir eu peur lui aussi, car il grimpe le mur (au même endroit que la souris) à vitesse éclair et se réfugie sur une poutre du toit et me regarde essoufflé... et moi... qui se demande si il va recommencer son jeux de me sauter dessus parce qu'il m'a manqué la première fois...

alors les bibittes... j'ai fait preuve d'ouverture d'esprit envers votre égard, maintenant à vous de me laisser un peu tranquille....

07 avril, 2010

...





















Dès que j'ai pris le chemin de retour et que j'ai parcouru des chemins que j'avais fait en descendant, je me suis senti plus relaxe. plus sûr. Pourtant ces chemins, je l'ai ai parcouru qu'une fois, rien de très rassurant. Je n'ai même pas tout parcouru, j'ai pas tout vu, mais je me sens en terrain connu, et ça... c'est reposant.

La sortie de la Colombie, fût plus longue que l'entrée. Entrer avec une moto prends environ 5 minutes pour faire tout les papiers, sortir la moto prends un journée et demie.
Bon... c'est de l'anecdote insignifiante, mais lorsque tu passe par là, tu sens le temps s'arrêter et tu sais, que ce n'est qu'une question de temps. Et le temps ici, semble vraiment pas important...

La traversée en Bateau fût intéressante, je l'ai déjà fait... hum... Est ce que l'esprit se ferme à chaque fois que je fais quelque chose de déjà fait?
Faire du Snorkling? hum... nah... ça ne m'intéresse pas... je me repose... je profite des îles paradisiaques, je visite même une île de Kuna.

Ils sont très intéressant ces Kuna. Ils ont la pleine indépendance de leur territoire. Ils sont bel et bien citoyen du Panama, mais ils ont leur propre loi, leur propre police et leur propre gouvernement. L'indépendance des Kuna est jalousé par bien des peuples indigènes que l'on me dit.
Se sont les gens les plus petits après les pygmées. Ils vivent la plus part sur les îles San Blas (35000) et le reste de la populations (10000) sur le continent.
Lorsque tu vas sur les îles, il est absolument interdit de toucher au Coconut. C'est leur gagne pain et si l'on touche aux Coconuts, c'est l'exil qui nous attends.

Les hommes ont comme tâche de pêcher, de récolter les coconuts et de faire des enfants. Les femmes elles s'occupent des enfants et de la maison et sont les seules qui peuvent posséder un terrain et une maison, pas les hommes. Elles s'occupent de l'argent et il est formellement interdit aux hommes de garder de l'argent sur eux. Lors d'une visite d'un Kuna et de ses 3 enfants, c'était la fille, âgée d'environ 7 ans, qui s'occupait de la bourse.

Lorsqu'ils se marient, les hommes Kuna quitte la maison familiale pour rejoindre la famille de sa femme. Et le divorce est très facile. Il suffit que la femme, ou l'homme dise que c'est fini. Et l'homme prends ses vêtements, sa rame et son filet de pêche (ses seuls possessions) et quitte.
L'homosexualité est reconnue et accepté dans cette société. Bien entendu, les hommes font des blagues, mais les homosexuels sont partie intégrante de la société. Lorsqu'un couple n'a pas eu de fille, ils vont éduquer l'un de leur garçon comme une fille, pour qu'elle (il) puisse hériter. Car aucun homme ne peux hériter.
Et c'est femme(homme) sont considéré comme des femmes.

Dans chaque village, il y a trois chefs. Chacun élu par la communauté et, dès que l'un de fait plus l'affaire, il peut être dépossédé de son statut.
Les femmes comme les hommes ont accès au statut de chef.

Et chaque village délègue un chef pour faire partie du conseil général des villages qui eux élisent un représentant aux affaires extérieures. C'est à dire au gouvernement Panaméen.

Ils semble avoir beaucoup de pouvoir au Panama. Car ils sont respecté en tout point par le gouvernement Panaméen.

Et ils sont très robuste. Ils ont soulevée ma moto presque comme si de rien n'était. (PRESQUE!) Ils ont cassé mon levier d'embreillage. Encore de l'argent qui sort!!!

Car même si je l'ai déjà fait, de voir sa moto traverser la mer sur un canot creusé dans un tronc d'arbre et qui fuit en plus... c'est... énervant...

Le chemin passe par une rivière et cette fois ci, son niveau est bas... Ça passe sans problème, mais ça demeure une traversée de rivière avec son lit de gravier... Camillo, un gars avec qui j'ai fait la traversé en bateau me le rapele en tombant en plein milieu, dans le plus profond et le pauvre, roule avec une 1200GS... Ouaip... de l'eau dans l'entrée d'air!!!

Et la route, cette fois ci est beaucoup plus belle, premièrement, on est plus dans la saison des pluies et deuxièmement, ils l'ont pavée... euh... Genre...
Car sur le pavement, il y a du gravier bien bien lousse.
L'histoire de misère commence avec Miguel, un mexicain qui a fait l'Afrique et remonte l'Amérique du sud et centrale sur une Ténéré, qui tombe dans un côte vertigineuse et moi qui arrête avec beaucoup de peine à mi-côte. Paulo, un italien sur une african Twin, m'évite et évite Miguel sans trop de peine et Camillo,Frappe de plein fouet la Ténéré que l'on, Miguel et moi, vient de remettre sur ses roues. Il tombe, bien sûr en plein milieu de la côte. La fatigue, la chaleur et la désidratation aidant, Miguel est fébrile et ne peux rester sur sa moto longtemps avant de retomber, mais ce coups si avec plus de vitesse et fort probablement des côtes de fêlées.
EN laissant ma moto, j'ai laissé moteur fermé mais les 4 flacheux ouverts... Je reviens après une demie heure d'aider Miguel et Camillo vers une moto avec la batterie à plat. Heureusement, je suis en haut d'une côte, mais j'ai besoin de vitesse pour repartir le moteur, mais la côte est glissante comme sur des billes. Et pas eu le temps de partir la moto et de descendre sur la compression... et vous savez quoi? Il y a une courbe vers la fin de la côte... En dérapant de gauche à droite avec un roue arrière qui veut vraiment dépasser la première, j'arrive en bas de la côte avec Camillo qui me félicite en disant "You are a damn good Driver , Man!!!"

Ouais, mais bon... ça m'empêche pas de suer comme une rivière et d'avoir un mal de tête à force de suer... Les jambes tremblent et je me sens fatigué. Tout les signes de déshydratation...

On aura deux autres épisodes de chutes, mais je m'en sors sans chute...

Qu'est ce que c'est?




C'est quoi comme moto?