30 octobre, 2009

les chemins

Ce voyage est pour moi tout un chemin. Il y a la route, bien sûr, mais c'est surtout moi qui chemine.
Je n'arrête pas d'être confronté à moi-même. Des fois je n'ai pas le goût de rien faire, mais je me torture parce que je me dis que je suis ici, alors il faut visiter, faire des choses. D'autres fois je veux faire pleins de choses et c'est mon corps qui me dit de me reposer. Être libre en tout temps, sans contrainte majeure rends la vie plus facile dans un sens et aussi plus difficile, car si je ne suis pas heureux, c'est moi même qui n'arrive pas à me laisser aller au moment présent. Bien présent. Un présent. Comme un cadeau. Ce voyage est comme un cadeau que je m'offre, et j'apprends tellement avec ce cadeau.
J'apprends ce que je suis, mes limites et mes forces. et j'apprends à me transformer. Ou plutôt, je me laisse transformer par la vie.
Je n'ai jamais été une personne très sociale, alors d'être seul pour un an me force à ouvrir et à faire des liens avec mon entourage. Avec Chriss, j'ai bien appris. J'ai été un guide pour ce qui est du voyage et lui a été un guide dans l'ouverture aux autres.
Lorsque nous étions à Granada (très belle ville soit dit en passant). Nous étions à un café puis deux belles jeunes femmes sont passées devant nous. Je n'ai que siroté mon capuchino et regardé la beauté passagère que soudain, j'entends Chriss à côté de moi qui les interpelle. Elles s'arrêtent puis commencent une conversation d'une bonne demie-heure... On échange un bout de temps sur le voyage, la beauté, le travail laissé derrière...
Je n'ai jamais pensé à les interpeller, mais lui oui. Bon, ça aide d'être un grand homme blond avec les yeux bleus avec des cheveux qui volent dans le vent... Mais bon...
Ça m'a surpris de voir l'aisance. Puis... sur l'île d'Omotepe. Deux jeunes femmes font du pouce. Bon, je suis très chargé, et j'ai peu de place pour une passagère, mais il m'a surpris par son arrêt instantané. Bon la beauté des jeunes femmes a du aider, mais elles étaient de dos lorsque qu'il les a vu. Alors j'ai l'impression que c'est une belle surprise...
Chriss leurs offre nos services de Taxi. Pourquoi pas...

Elles acceptent avec enthousiasme.. (définitivement, Un gars blond avec un accent sud-Africain, ça a du "punch".
Bref ce sont des rencontres provoqués. Car je n'aurai que passé devant ces opportunités sans les voir.
Depuis que je suis au Costa-Rica, je me suis retrouvé seul, car on fait un p'tit bout chacun de son côté jusqu'au bateau qui va nous emmener en Colombie. Puis je verrai bien si je continue de rouler avec lui et à partir de ce moment, avec sa femme aussi.
Je me retrouve à La Fortuna puis.. je désir déjeuner... je me rends au restaurant puis... deux touristes États-Uniennes sont là pour déjeuner... Bien que jolies, je me concentre à rien penser et à garder mon cerveau dans un état post-sommeil engourdi. Puis... je me dis que j'ai le goût de parler...
C'est simple...
- Hola... COmo esta?

Puis la conversation se déroule sur une bonne heure. C'est tout simplement facile d'entrer en contact avec les autres.
C'est comme si je venais de comprendre une chose que toute ma vie juste qu'ici je n'avais pas compris. Surtout, que la routine du quotidien empêche de sortir de mon cerveau engourdi.
Je sais que je ne suis pas la personne la plus sociale et que j'ai besoin de solitude, mais je ne vois plus de barrière entre moi et les autres. J'entre en contact facilement sans stresser pour rien.
J'apprends aussi à suivre ce que je ressent. Des fois ce n'est pas évident pour moi de savoir ce que je ressent. Mais dans ce voyage, je suis en contact permanent avec moi. Personne pour me déranger... alors j'apprends à me connaître davantage. Je suis de plus en plus mon compagnon de voyage... J'ai pas encore pogné une chicane avec moi-même. Alors tout va bien!
J'apprends aussi à me partager. Je sais que je suis une personne bien intéressante, mais des fois j'ai l'impression que les autres ne me trouve vraiment pas intéressant.

Maintenant, je sais que je suis intéressant et que ce que j'ai à dire est important et que je peux être bien amusant. C'est intéressant, captivant ce que je fais. Alors je suis une personne captivante et bien intéressante.
J'ai toujours eu de l'intérêt pour les autres. J'aime connaître d'autres personnes et j'aime poser des question et les écouter. Toutefois, il arrive que ce ne soit pas réciproque car certaines personnes aiment beaucoup s'écouter. J'ai toujours écouté, même dans ces cas, car je ne juge pas les autres personnes, je les acceptent comme elles sont, et je fais ce que je peux avec ce qu'elles sont. Je veux dire que si une personne me tapent sur les nerfs, je tourne court la conversation et je trouve un terrain d'entente. On évite les sujet de discorde.
Maintenant, je suis toujours comme ça, mais je sais que je suis intéressant, pas moins qu'un autre. Et je me sens plus intéressant aussi.
Rien n'empêche le partage d'expériences et plus que ça va, plus la réciprocité s'y trouve.
Je me rends bien compte aussi que je suis entouré de guide qui m'aident et m'ouvrent à plus. Bien que je savais cela avant, maintenant je le sais avec plus d'expériences, une compréhension plus approfondie.
Je me rends de plus en plus compte que je suis un guide pour les autres. Encore une fois je le savais, maintenant, je ressent plus clairement mon apport aux autres.
J'avais dis au début du voyage que ce voyage était une quête de vision. Bien que ce ne soit pas dans le sens traditionnel du terme, je sais que c'est bien vrai.
Ma vision se raffine. Je deviens de plus en plus conscient de mon importance, face à moi et de la place que j'occupe.


Je sais que j'ai des atouts. Lorsque j'ai une idée, je sais être convainquant et je ne laisse pas les autres m'empêcher de réaliser ce que je désire. Je sais être à l'écoute et je suis compréhensif. Je suis très sensitif, je veux dire que je sens les gens et les situations sans vraiment comprendre à l'origine. Je navigue rapidement dans les évènements. Puis ensuite vient la compréhension. Ce qui me permet d'être rapide dans des situations qui exigent une efficacité particulière.

Je suis aussi très privilégié, car je rencontre des gens tellement intéressant. De belles personnes qui désir être en contact avec moi. Je reçois des cadeaux continuellement et des invitations aussi. Je suis apprécié.
Et je sais faire la différence entre ceux qui désirent quelques choses de moi et ceux qui ne veulent vraiment me connaître.
Et de jours en jours, je ne vois que de beauté. Bien sûr dans les paysages magnifiques. En plus je vois cette beauté chez les gens. Physiquement, bien sûr, les femmes ici sont d'une beauté délicieuse. Et d'un pays à un autre, la beauté se transforme pour être apprécié d'un oeuil toujours nouveau.
Les gens en général ici sont d'une bonté bien rassurante. C'est loin de ce que les gens pensaient lorsqu'il me disait toutes les horreurs qui pouvaient m'arriver.
Je sais qu'il existe des dangers ici, je ne suis pas sot, toutefois, c'est tellement pas la norme.

Je suis tout simplement confiant...

Mon chemin accoste celui des autres et pur quelques secondes à plusieurs jours, ils m'accompagnent et je les accompagne sur leur chemin. Ils me guident comme moi je les guide aussi. J,ai la chance d'avoir rencontré des gens avec lesquels je désirs partager un chemin plus grand et plus lumineux. J'espère que j'aurai cette chance pour autant de temps que nécessaire et que ce soit enrichissant.

Je vous partage ces réflexions, en espérant que ça serve d'inspiration ou d'amorce pour une conversation...

Aux soins de Chérie








La moto a subit quelques coups et je me devais de prendre soins de ma chérie. Aujourd'hui, c'était un grand jour...
Je suis arrivé de bonne heure au Concessionnaire Suzuki à San Jose. Mes plans c'était de voir les prix des pneus, ensuite réparer la suspension arrière, vérifier la suspension avant et la direction. Changer d'huile et de filtre, faire une vérification générale. Acheter des pneus, des plaquettes de freins avant et arrière, un filtre supplémentaire. Réparer le clignotant avant droit et peut-être aussi le gauche.
Mais mes plans ont changé drastiquement lorsque j'ai su les prix. Un pneu avant c'est $400. Les plaquettes de freins, pour l'avant c'est $200. Je comprends vraiment pas les prix. Car ici, on vends des VStrom 650. J'en ai vu plusieurs sur la route et trois dans le "show room", mais les prix sont complètement débiles. 14 000$ pour un Vstrom de l'année. Puis pour faire rouler la bécanne.. faut sortir son portefeuille. Mais ici les gens n'ont pas les moyens de se payer ça... enfin l'élite si... J'ai vu une belle Aprila dont je ne me rappelle plus le modèle mais qui ressemble à une Vstrom avec un peu plus de gueule...
Ensuite un changement d'huile c'est $80. Mais avec la face que j'ai fait.. le gars a bien vu que ça n'avait pas de bon sens.. je demande un meilleur prix puis avec l'huile et le filtre et le temps j'obtiens $44. C'est fou comment les prix peuvent changer, surtout lorsque le gars s'aperçoit qu'il perd un client.
C'est formidable d'être dans un vrai garage avec des vrai outils et des garagistes compétents. De voir Chériese faire bichonner, quel plaisir. J'en profite pour changer le clignotant avant droit. Je me suis dit que je pouvais continuer avec une guénille de clignotant, car je risque peut-être de tomber à nouveau, mais j'avais besoin de me remonter le moral et de donner un air un peu plus neuf à ma monture.

EN fin de compte, la supension arrière va très bien, mais la manette glisse dans le beure, alors je l'ai tout simplement enlevée. Il me faut maintenant une clé pour jouer avec. Mais je ne joue jamais avec. Lorsque je repars en voyage, je sais ce que je vais faire, je vais durcir la suspension arrière... Ce poids à l'arrière fait que la supension est très molle. J'avais changé l'huile de la suspension avant et ça a changé le comportement de la moto. C'est un très bon choix que j'ai fait à ce moment, mais maintenant je vois la faiblesse de la suspension arrière.
On lubrifie tout les câbles et autres choses bien importantes puis on regarde la roue avant. Le Topes (tumulos) qui m'a surpris dans l'ombre au Guatemala m'a laissé un beau rim bien poqué... Pas assez pour m'empêcher de rouler, mais lorsque je suis "airborn" le guidon fait du Parkinson. Alors... Pas cool...
Mais le garagiste ne peux pas faire la réparation maintenant. Il sous traite ce genre de réparation et ça ne peux pas être fait avant mardi. Hum... En insistant, j'obtiens l'adresse du sous traitant que je vais rencontrer ensuite.
(voir Photos)
Il répare avec brio la jante et la rend comme neuve. Rien ne paraît!
Sur les photos vous voyez les dégats de mes mésaventures au Guatemala. Le Crash bar plié, le panneau (fairing) avant droit bien égratigné. Ainsi que le miroir et les protège-mains. Le clignotant a été changé, mais celui de l'autre côté a été solidifié avec le "magic Tape" disponible dans tout Canadian Tire de votre région.J'ai changé les repose pieds, car j'en avait un de cassé. C'est rien de spécial, mais c'est les moins cher que je pouvais acheter.

Le pare-brise que j'ai réparé avec du fil métallique et du bon Tape gris. Et ma valise droite Hepco-Becker a subit un choc car elle encore traumatisé. (voir photo)

Mais maintenant, la direction va comme une sourie dans la gueule d'un chat... Hein?

Je repense au gars de Tuxtla qui a essayé de remettre ma roue avant en cognant avec une petite masse, pour faire entrer le moyeu. #?&%?@ d'imbécile... si tu dois cogner, c'est qu'il y a un problème. J'ai jamais eu à forcer quoi que ce soit sur la moto...
Il avait réussit à écraser le senseur de vitesse. Heureusement rien de cassé. En plus je l'ai vu sortir sa masse en me faisant un gros sourire... puis ça m'avait pris quelques secondes avant de réaliser qu'il allait taper sur ma moto...
Je vous le dis, le sentiment d'arriver dans un garage de concessionnaire apaise mes nerfs. Parce qu'ici, on dis oui à tout pour ne perdre un client. Même lorsque la personne n'a aucune idée de ce qu'elle fait.

J'ai commandé mes pneus par internet (Accesories International) que je vais recevoir pour le 14 novembre en Colombie, à ma sortie du bateau. Il me reste des plaquettes de freins (HH) que je vais faire venir du Québec.

Avec tout ça, mon portefeuille sera plus léger, mais la route sera agréable...

24 octobre, 2009

Expériences








Après avoir rencontré Chris, On s'est dis que l'on allait faire un bout ensemble. On a décidé de se reposer à Granada et voir là ce que l'on allait faire. On a regardé ça, et moi ça me tentait de voir les îles de Omotepec et de voir le fleuve San Juan, qui est si important dans l'histoire du Nicaragua. Puis de traverser ce fleuve et prendre la rivière Rio Frio et entrer au Costa-rica soit par la supposée route ou soit par bateau par Los Chiles, Costa-Rica. Si possible, voir si on peut descendre le fleuve et arriver au Costa-rica par la mer des antilles à Puerto Limon.

Alors, après avoir profité de la ville et d'un bon déjeuner, on est parti sur la route vers RIvas, pour prendre le ferry vers Omotepec. On arrive puis, on pensait avoir une heure devans nous, mais non, un ferry pars dans 5 minutes... On achette les billets et on monte sur le ferry. Juste à temps, ils remonte la passerelle et on est parti pour une heure de bateau... On arrive sur Omotepex et ... wow.. belle île avec une seule route.. belle et un peu moin belle. C'est en fait deux volcans qui sont reliés ensemble par une plage et forêt. On Déjeune et on visite l'île sur des routes vraiment pas trop belles... Puis à 5 heures ont se rend au Bateau qui va nous prendre à Altagracias et nous ammenner à San Carlos, la ville la plus au sud du Nicaragua à la frontière (1h) du COsta-rica. Cette balade en bateau va nous prendre 11 heures. Mais... C'est un bateau, pas un ferry.
Les deux motos sont entrés avec l'aide de six gars et sont entourés de bananes. On va vérifier souvent, car les gens n'ont pas arrêté de nous dire de tout emmener ce qui pouvait s'enlever (les mirroirs aussi!!!) J'ai pas enlevé les mirroirs...
Après ce ferry. on arrive à 6heure du matin au port de San Carlos. Ils ont jamais vu de moto comme ça là bas on dirait... Ont se fait dévisager... On est le spectacle...
Et là commence l'aventure... car les bateau pour se rendre au COsta-rica sont de petit bateau de passager, pas pour des motos. Et la route n'est pas une route... c'est impossible de passer par là. De 6h à 10h30 on ne fait que parler à des gens, des capitaines de bateau, des officiels des douannes et etc... Ont cherche un moyen de passer. On trouve enfin un capitaine qui nous dis oui... pour 170$ ils va nous passer du Nicaragua au COsta-Rica. Il arrive avec une barque, pas un bateau... Hum... comment ça va entrer nos deux motos très lourdes soit dis en passant...
Avec quatres gars, Chriss et moi, on charge les motos et les attaches au bateau... Puis ont part... Wow... la vie est belle.

Les paysages sont charmants, les singes nous cris des bétises puis ont regardes les crocodiles nager...
Puis on arrive au Costa-RIca... Définitivement... Ya quelque chose de spécial... Ils n'ont jamais vu deux motos arriver par la rivières...
Les officiels nous dise, en fait un... nous dis que c'est pas possible d'entrer avec nos motos. Nous oui, mais les motos doivent retourner au Nicaragua. Ils n'y a pas de douane ici. (ça fait du sens, il n'y a pas de route, mais bon, j'avais pas pensé à ça) J'insiste que l'on ne peut pas retourner, car c'est beaucoup d'argent et de temps. (2jours pour retourner à Granada puis la route pour descendre à Playa Blanca). À force d'insister.. j'arrive à trouver un moyen avec lui. Ils garde nos motos et l'on doit prendre la route pour Playa Blanca, faire nos papiers puis revenir. (4h de route pour aller puis pour revenir) Mais ont va revenir trop tard et la douanne sera fermé pour la fin de semaine, alors on n'aura nos moto que lundi. Bon... A force de chercher... on trouve un autre moyen. Faire 2 heures de route pour aller chercher les assurances de moto et l'importation temporaire du véhicules à San Miguel. puis revenir et il va nous attendre et on aura nos motos. Mais, le bureau ferme à 3h de l'après midi, mais on doit fairre estampiller nos passeport pour pouvoir circuler au Costarica. Mais la douanne est fermé jusqu'à 1h... le gars est parti pêcher. Si vous compter vite. 2 heures de route à partir de 1h c'est 3h.. l'heure de fermeture de l'endroit où l'on doit aller...
ON cherche le gars à travers la ville, pour apprendre qu'il n'est pas là, il pêche.Alors, pas le choix on attends, MAIS, il y a une file de 50 personnes qui attendent de passer à la douane. VOus voyez la situation...
Pas drôle...
On rencontre un gars (Big Shot) qui connaît tout le monde là-bas. Qui nous arrange de passer devant tout le monde à 1 h aux douanes. Parfait... On a nos passeport d'estampillé à 1h 10. Maintenant le Taxi, ($80) , qui nous fait une route d'enfers... On roule à tombeau ouvert pendant 1h 30 pour arriver juste à 2h58 minutes. OUf... ont cours jusqu'au bureau puis.... on attends pendant 1 heure pour quelqu'un nous parle... à 4h40 ont sort de là... puis on retourne à Los Chiles. Mais... Là c'est l'averse totale... alors on arrive à 7h du soir... Et on ne peut plus prendre nos motos, car la douanes est fermé... seulement à 8h le lendemain...Là, il faut comprendre que l'on a pas dormi depuis plus de 42 heures et pas mangé depuis 24h...
Et vous avez droits à la version très simplifié de l'histoire... Et Chriss pogne les nerfs et ne parle pas trop l'espagnol, alors c'est moi qui parle tout le temps et qui essaie de comprendre... J'arrive assez bien à comprendre l'espagnol, mais peu la logique des douanes.
Je vous dis pas comment la douche a été bonne. J'ai même eu droit à l'air climatisé...
Le lendemain... on se lève à 6h pour être là à 7h pour déjeuner puis faire les photocopies de nos papiers. Mais, on nous a pas dit que tout est fermé le samedi matin...
On arrive à trouver un endroit pour les photocopie qui ouvre à 8h... alors on va au douane, on retourne faire des photocopies et retourne au douane qui appelle au douane de Playas Blancas qui vont nous envoyer un fax... 2 heures plus tard, ont reçoit le fax et l'on peut récupérer nos motos...
Mais, ici, les policier du transit s'emmerdent. Alors ils arrêtes tous les touristes. Surtout s'ils ont des grosses motos. On s'est fait arrêté, bien sûr et j'ai eu droit à une fouille... Mais il y a aussi les policiers ordinaires qui t'arrêtent pour excès de vitesse. Mais si t'es gentils avec eux et que tu prends ton temps, ils ne te donne pas de ticket. Bien... mais perte de temps.

Toute une aventure... Arriver en moto dans un pays par une rivière...là où il n'y a pas de route...

21 octobre, 2009

Rencontre vers Granada

Je pars de Las Peñitas ce mardi matin en sentant que la route allait me faire du bien. Je sais cependant que lorsque je pars après avoir passé un certain temps à un seul endroit, la route est bonne, mais la soirée après la route est bien difficile. Je retrouve la solitude. Alors je demande de rencontrer quelqu'un sur la route.

J'ai décidé de prendre la vielle route vers Managua et de m'arrêter à Granada. Alors, la route est belle et je rencontre, près de Managua, deux moto. Une Ural avec son Sidecar et Une BMW 1200gs. Mike & Alanna sont sur Ural, ils font un reportage sur les trucs pour garder un couple marié, ils viennent juste de se marier et font les Amériques entièrement en moto. Chris, sur sa BMW est parti du Montana et va jusqu'en argentine en environ 1 an. On va dans la même direction, alors on partage un repas... et je continue après le repas avec Greg seulement...

On va faire un bout ensemble... Conversation très intéressante et partage d'expériences... Ce voyage est définitivement tout simplement génial. TOut arrive au bon moment...

19 octobre, 2009

Las Peñitas






J'avais besoin de vacances, je ne le savais pas vraiment, mais lorsque je suis arrivé à Las Peñitas, sur le bord de la plage, et que je me suis arrêté à l'hôtel La Barca de Oro, jeme suis senti bien et ressenti le besoin de rester un jour de plus, Puis, un jour de plus, et un autre... Ça fait maintenant 7 jours que j'y suis et je suis bien.

La barca de Oro est un petit hôtel qui est près de la rivière qui se jète dans la mer, donc pas directement près de la mer. Ici, la mer est forte et se baigner est un peu risqué. Parfait pour le surf...et se faire griller et visiter la réserve naturelle qui est une île sur le bord de la mer. Ici, les tortues viennent pondre leurs oeufs et des gens les déterrent pour les enterrer dans un endroits protégé.

Je me suis permis de rien faire dans les premiers jours... Juste lire un peu (The Mammoth Hunters de Jean M. Auel)
Et comme je suis complètement accroché, j'ai continué avec la suite...
J'ai rencontré Daniel, un gars de Rigaud, qui est venu au Nicaragua pour travailler la fibre de verre. Une belle rencontre d'un gars qui s'ennuie un peu du Québec. De Siomara, celle qui s'occupe de l'hôtel pendant l'absence de la propriétaire.
Carlos, le fils de la propriétaire, Marianna, la fille de la propriétaire, Consuello, Une auteur en herbe, Mercedes, une jolie jeune femme qui travaille là, Fran aussi... ets quelques autres personnages. J'utilise le terme personnage, parce que j'ai vraiment l'impression d'avoir tombé dans une histoire romanesque...
À tout les soirs, on soupait ensemble. on partageait un peu de notre quotidien... Une famille bien étrange...
Samedi, nous nous sommes planifié un fiesta sur le bord de la mer... Reggae, feu sur la plage, bar en bambou, éclairs au loin, belles personnes et vagues géantes... Vraiment magnifique. Après un moment, j'ai été danser dans un bar en agréable compagnie... puis terminé la soirée sur la plage... Que la vie est belle lorsque l'on se permet des plaisirs simples.

Et de voir Daniel boire un peu trop et se coucher dans un hamacs et se faire voler son T-shirt, ses souliers et sa casquette. Mais surtout de le voir revenir à l'hôtel en bas blancs et de le voir tomber dans la mer, car il n'a pas fini de digérer les trago (rhum & Coke)...
Le dimanche matin a été une matinée extraordinaire où l'on a rit... sans cesse.
Pour la moto, elle a subit sa première crevaison, j'ai remis à plus tard la réparation en mettant à chaque matin de l'air... mais ici, faire réparer un pneu c'est 25 cordobas. L'équivalent de 1,25$. Alors j'ai fait faire les réparations... maintenant je roule bien... Puis j'ai rencontré des Nicas qui voyageait sur des BMW. Et je suis bien content de ne pas avoir choisi une 650gs... Ça vibre en &?&@# que l'on me dit... mais l'autre une r 100GS qui a l'air toute neuve... Bien intéressant


Je vais continuer maintenant ce voyage... Demain Managua...

Sur les photos, un point de vue de l'hôtel. Moi à l'hôtel... Franscico Alvareo gardien des oeufs de tortues, et mes pieds sur un Kayak dans la réserve naturelle et le volcan Motombo.

11 octobre, 2009

Leon






Leon est une ancienne capitale du Nicaragua qui a concervé son cachet colonial. l'atmosphère et décontracté, surtout le dimanche. J'ai même assisté à une procession...
Demain.. je découvre les environs...

10 octobre, 2009

J'ai décidé de continuer



Une autre frontière à traverser... la fille de camion est plus longue que la dernière frontière, mais je me glisse aussi bien en avant.
Je suis assez content d'être là tout de même. Je n'ai pas eu peur pour ma vie, mais j'aurais bien pu me perdre... J'avais pris les directions du gars de l'hôtel et il ma donné des directives bien précises. Mais un moment donné, je roule sur la route et puis.. je me retrouve avec des camions(18 roues) stationnés dans le sens contraire à droite de moi ainsi que d'autres à gauche avec deux camions du même accabit qui s'en viennent vers moi ne me laissant aucune place. Pourtant, il y a deux secondes, j'étais sur une route à double sens... que s'est il passé? Je m'arrête et regarde en arrière pour voir si je n'avais pas manqué un panneau... Où aller?...
Pendant ce temps les deux camions m'ont laissé suffisament de place pour que je continue d'exister... et même de passer. Grand Luxe!
En arrière d'eux, je vois que la route c'est deux voies pour mon sens de circulation et une voie pour eux... Puis-je vous dire que les lignes ici, ça sert à rien... J'ai du éviter au moins 5 camions qui dépassent un camion qui dépasse un autre camion... Vous voyez l'image... En tout cas, moi je l'ai d'imprimé dans le cerveau.... C'est pas le temps d'admirer le paysage.

La frontière Nicaraguayenne, est assez compliquée, mais pourtant tellement plus simple que celle du Honduras.
Une heure de papotage de d'estampillage et de pillage de mon portefeuille je suis libre de continuer.
Jusqu'à ce que je me fasse arrêter pour excès de vitesse. Vous allez dire bien fait.. t'avais juste à suivre les vitesses recommandées. EUh... Y'en a pas... vraiment pas... depuis la frontière je n'ai pas vu un seul panneau. Je me suis fait prendre à 64kmh dans une zone de 25Kmh. Mais la beauté de la chose, c'est que le 25kmh, c'est sur l'autoroute. J'ai comme l'impression que j'ai une pognée dans le dos...

Le gars me confisque mon permis de conduire et me dit que je dois payer mon amende à la banque et que j'aurai mon permis dans 3 jours, ou si je vais à Leon, comme je lui avais dis je l'aurai dans 20 jours. Maudit que je sens l'arnaque... Je le vois asseyer de m'intimider.. puis je lui dit que je roulais lentement et que je n'arrêtais pas de me faire dépasser.
Vous imaginez-vous en train de rouler 64Kmh sur l'autoroute 10? Ben c'est pareil.

Mais héhé... il a dans ses mains un de mes plusieurs permis.. et en plus... il commence à faire dur, à force d'être manipulé par les "officiels". Mais j'ai pas l'intention de le lui laisser pour en sortir un autre... Non, il ne m'aura pas ce policier verreux. Je vois bien qu'il veut que je dise "Il n'y a pas un autre moyen?"... mais jamais je vais lui dire ça... J'argumente (comprendre l'espagnol aide beaucoup) , (et ne pas tout comprendre l'espagnol aide beaucoup), et je ne bouge pas d'un pouce. Même lorsqu'il s'approche de moi, c'est lui qui recule. Je monte même un peu le ton... Non, tu n'aura rien de moi.
Il me dit, en remettant mon permis, de faire attention d'aurénavant. Qu'il me donnera pas de ticket.. Comme c'est gentil!!! (sarcasme)

Par la suite j'ai vu des panneau pour signaler la vitesse permise. le 25 Kmh c'est pour les zone scolaire. Et lorsque je me suis fait arrêté, il n'y avait pas d'école, pas de maison, pas de rues, rien d'autre que des arbres...

J'arrive à Leon, une belle ville coloniale...
Je vais rester ici au moins deux jours... histoire de planifier ma visite du Nicaragua. AU retour d'argentine, j'aurai le Honduras à visiter ensuite le Bélize et la Péninsule du Yucatan. J'aurai un chemin pour remonter qui sera que du neuf.
Faut vraiment laisser aller les évènements dès qu'ils passent. Car si je ne faisais pas ça, ça serait pas un voyage ben ben le fun. EN tout cas,pour ces derniers jours. Accidents, Maladie, se perdre, se faire arnaquer, tentative d'arnaque, pollution sonore, pollution visuelle, pollution aérienne et pollution intestinale...

Sur les photos, une petite bonne femme tout juste après la tentative d'arnaque du policier et Leon...

09 octobre, 2009

Les frontières

Passer la frontière du Guatemala (Mex-Gua)a été rapide est simple. Passer la frontière du Mexique (USA-Mex)a été assez rapide et relativement simple. Passer la frontière du El Salvador (Gua-Sal) a été relativement rapide et un peu moins simple. Passer la frontière du Honduras (Sal-Hon) a été pas du tout rapide et absolument loin d'être simple. Une chance que je connais un peu d'espagnol, car là, j'aurais frappé un mur.

La route du Salvador est belle et c'est relativement propre. Je ne reste que peu de temps ici car c'est cher.
À peu près de 2 kilomètres de la frontière hondurienne, En me voyant arriver, environ 5 gars se mettent à me crier après à me siffler et à courir après moi, j'ai vraiment l'impression que c'est une meute de chiens qui veulent mordre mes pneus...
HUm... Je trouve ça bizarre, je me demande si je dois arrêter , car il y aurait quelque chose à payer ou bien c'est l'endroit ou exporter ma moto du salvador... UN peu comme à la frontière précédente où il me manquait une estampe d'un gars qui se trouvait en plein milieu du pont. Il m'a vu passer, mais ne m'a rien dit.Il va revenir il s'est dit...
eh bien oui.. car sans sa signature, la douanne ne peut affirmer que je suis bel et bien devant eux...
Je retourne à pieds chercher la signature...

Donc j'arrive à la frontière.. il y a une file de camion.. je passe à côté, puis un gars me fait signe d'arrêter... hum... j'aimerais continuer, mais je suis à la frontière... je ralentie... puis c'est pas un gars qui est à coté de moi.. c'est une quinzaine de gars qui m'entourent et qui veulent me vendre leur service de passeur. On parle tous plus fort l'un que l'autre... on touche la moto.. y'en a même un qui me touche.. Les fils se sont touchés... $*&? No me tocar!!!! J'avance à moto.. les gars s'écartent... j'arrive à la douane salvadorienne... fait les papiers nécessaires pour exporter la moto... Entourés de gens qui regarde la moto regarde ou sont les papiers.. regarde tout... J'aime pas le sentiment qui se développe en moi, vraiment pas...

Puis... après 100 mètres.. un autre bâtiment pour la Migration... Tout est gratuit au Salvador, mais c'est un peu compliqué...

Puis... la douane Hondurienne.. &*%?%* Premièrement, il n'y a rien d'indiqué. C'est un bâtiment en plein centre de la route, avec pleins de gens et aucune affiche...
Il faut entrer dans le bâtiment. et je rencontre un gars qui me demande des photocopies de l'immatriculation, de mon permis de conduire , de mon passeport, des papiers d'importation d'exportation de la moto du Salvador et du Guatemala. et le tout en deux exemplaires. Bon on y va, c'est un bâtiment un peu plus loin sur le bord de la route, en même temps, la moto est entourés de gens. 1 lempira de la photocopie... Je retourne voir le gars. Il mets des tampons partout et me demande de faire des copies des copies estampiés... bon... Je reviens maintenant il faut que j'aille payer dans un autre bâtiment plus loin environ 15$ pour avoir d'autres papiers qui vont me permettre de payer à la banque le permis d'importation de la moto. J'attends un bon 20 minutes... je reviens.. il faut faire d'autres photocopies... je retourne voir le gars... il estampilles les photocopies... il me faut d,autres photocopies de mon passeport maintenant estampillé... puis je retourne voir le gars... maintenant je peux aller à la banque... je paye autour de 30$ pour le permis.. je retourne voir le gars.. il me dis que tout est o.k.. mais qu'il me faut des photocopies de deux papiers pour la douane qui est un peu plus loin... encore deux photocopies...
Environ 1h 30 de va et viens ... Enfin terminé

Le Honduras est un beau pays, c'est difficile d'imaginer qu'il y a eu un coup d'état ici...
Je dors maintenant dans la ville de Tegucicalpa . Qui n'a rien de beau et pour la première fois depuis le début de voyage, je ne me sens pas trop en sécurité ici.. La pollution est palpable... J'ai mal à la gorge à respirer cette boue que l'on appelle l'air...

Définitivement... J'aime pas les grandes villes, En plus c'est tellement mélangeant ici et le temps passe vite, je demande à un Taxi de m'amener à l'hôtel... Ce qu'il fait mais pour $5. Ça lui a pris moins de 5 minutes pour me conduire ici... Définitivement, je suis le touriste et c'est sa chance de faire de l'argent. Avec ce coup d'état, la récession, Le H1n1. Le touriste se fait rare et on a faim. Je comprends la situation, mais c'est pour le moins désagréable que n'être qu'un guichet automatiques pour ces gens.
On me dit beaucoup de bien du nord de Honduras. J'hésite entre visiter Le Honduras maintenant, ou arriver au Nicaragua tout de suite... Et au retour visiter le Honduras qui aura passé ses élections...

05 octobre, 2009

Longue route



Je suis parti tôt, car je savais que j'avais une longue journée devant moi. En plus je ne voulais pas prendre la même route que j'avais pris vers Coban.
Pour plusieurs raisons. Premièrement, je l'ai déjà fait, je suis en train de visiter...Donc du neuf c'est bienvenue. Deuxièmement, la route est belle, mais fréquentée pas rien qu'un peu. troisièmement, et la raison la plus importante. Cette route passe par Guatemala la Ciudad, et c'est mélangeant en plus que je n'aime pas les grandes villes.

Je décide donc de passer par Salama et par des routes un peu plus petites. Je ne sais pas comment sera la route après Salama, mais j'y vais.
Arrivé à Salama, je prends des informations et un gars me dit que c'est tout droit et que la route est belle. je lui demande si c'est pavé sur tout le chemin et me répond; oui. Je lui montre ma carte qui indique que la route n'est pas la même partout et il me dit, AH oui... un petit peu de chemin de terre. Je lui demande combien, Un Poco... O.k..
Je continue tout droit et... comme vous pouvez l'imaginer... ce n'est pas tout droit.
Je demande à une dame qui me dit à droite et ensuite tout droit... toujours tout droit... Je prends le chemin puis après deux rues, j'ai le choix entre à droite ou à gauche, mais certainement pas tout droit. Je tourne en rond puis je demande à un autre gars qui me dit à droite puis tout droit.. toujours tout droit.. je lui demande de préciser.. puis il me dit qu'à la station d'essence je dois tourner à droite... Hum... Une chance que je lui demande de préciser... Mais la direction m'inspire, car c'est dans la même direction que la dame.
Je prends le chemin indiqué puis... j'arrive à une chemin qui me dit soit à droite soit à gauche... Ça pas de sens... EN plus c'est un sens unique vers la droite... bon... pas le choix... j'arrive Exactement à l'endroit auquel j'ai demandé les indication au gars.. Ils est encore là et me dit.. non, tourne à gauche... (c'est un policier soit dis en passant) Je reprends le chemin... je tourne à gauche sur en sens unique et j'arrive encore à un choix Droite ou gauche.. Bon... droite alors... après deux rues... un choix encore... Droite ou gauche... hum... gauche... Ensuite la station d'essence... je prends à droite...

Alors.. au Guatemala, lorsque l'on dis que c'est tout droit... ON vous MENT!
Maintenant, je demande des informations à chaque coins de rues. même si ça l'air bien beau...
Puis le chemin.... Très beau jusqu'à temps que j'arrive en pleins milieu... Route de terre.. mais belle... Puis, un peu moins belles... et encore moins belles... Jusqu'à temps que j'arrive en haut d'une côte, très abrupte. Avec beaucoup de sable, des rigoles diagonales très profondes. Des grosses roches et le tout bien bien meubles... au bas de la côte... un tournant serré avec un précipice au bout...
J'ai dégonflé mon pneu avant ( très bonne idée!!!Pourquoi j'y avais pas pensé avant &*%$&) Je fais une prière, car je sais que c'est dangereux... j'ai la chienne de continuer... Mais j'ai un camion qui me suis depuis longtemps... Je l'ai dépassé lorsque la route était encore asphalté, mais il me suit...je roule pas trop vite... j'ai perdu pas mal de ma confiance depuis Lanquin.
J'ai vraiment la chienne... J'ai arrêté juste avant la pente... puis avancé un peu et les freins bloquent les roues, mais la moto continue quand même.J'analyse la pente comment procéder. À droite.. hum... des très grosses roches avec des trous géants. Il y a deux passages possible... Pour les deux roues de camions qui on tracés ces passages. À gauche... les rigoles son profondes mais pas de grosses roches... mais du sable... La pente est très raide et la moto est lourde... Et je suis petit, avec des petites jambes ( AH!!! que les bottes de Kiss seraient pratiques en ce moment). La moto avance toute seule... bon... une fraction de seconde... Je prend à gauche... c'est en plein milieu du chemin... et le précipice est à droite. S'il arrive quelque chose... j'ai une marge de manoeuvre. Pas le temps de laisser la compression ralentir la moto... ça avance tout seul. La roue avant glisse à gauche,, à droite... je dirige... mais pas vraiment... j'arrive à freiner la avec la roue arrière... à la simple pression... elle bloque... et glisse par la gauche...

Je ne sais pas comment, car j'ai pas réfléchie pendant cette descente... mais j'ai réussi... Avec un "rush" d'adrénaline du calva#?&.
Pis le scénario catastrophe... Un camion qui monte en même temps... a été évité de justesse. J'ai eu le temps d'arrêter la moto en bas qu'un camion tournait le coin avec de la vitesse, il fallait qu'il monte lui... S'il était arrivé 5 secondes plus tôt... J'aurais fait un face à face.. c'est sûr.
Je ne pensait pas avoir ce genre de route si tôt dans le voyage... J'avais pris la décision de mettre deux Trail Attack neuf pour partir... Beaucoup d'autoroutes. Les TKC sauraient usée avant que j'en aille besoin... Puis, un ami m'a dit TKC en avant et ce que tu veux en arrière. C'est exactement ça que j'ai besoin... Mais. J'en ai pas de TKC... Je me promets de changer cette situation...

J'ai les jambes qui tremblent... Je repars tout de suite. pas le temps...
Le reste de la route va bien.. mais cette côte... ouf...
Et la vue d'asphalte... Wow!!! lorsqu'elle est revenue me rejoindre... J'ai lâché un Youhou!!!(Digne d'Homer)
Puis le un peu de chemin de terre est en fait le tier de la route...
C'est pas le même un peu que dans ma tête disons...

Puis le reste du chemin... aucun panneau signalétique.. Enfin si... Mais ils mettent des petits villages qui ne sont pas sur ma carte... Mais la grosse ville, aucun panneau. Rien... alors j'arrête souvent et je demande...

Après au moins 30 demandes d'indications.. j'arrive à Antigua... Ah... J'ai perdu mon appuis pieds de droite... Il a souffert pas mal des deux chutes de Lanquin...

Bon... pas le choix... Il faut que je trouve un garage Suzuki... Sinon... je vais trouver des Pegs de Trail... J'aurais plus de "grip" que sur du caoutchouc...

Sur les photos... Une grotte avec une murale naturelle...et Devinez laquelle est ma moto?

04 octobre, 2009

D'un hôtel à l'autre...





Les photos... C'est la vue de l'hôtel à Flores ainsi que des prises de vues de FLores... Très jolis..
Étant donné qu'Antigua est bien loin de Flores, je dois faire un arrêt à Coban.. en plein milieu du chemin... J'ai pris mon temps, j'avais le temps...

03 octobre, 2009

Flores y Tikal y inconsciente






Il y a deux hôtel avec le même nom. L'hôtel Doña Goya 1 et 2. Le deuxième est situé à 20 mètres du premier et est essentiellement le même. Sinon que le prix est plus cher. J'ai demandé une chambre , il n'en restait qu'une seule juste à côté de l'entrée sans vue et pour 70 Qetzales. La salle de bains est comprise et l'eau chaude comprise, mais pas internet. Dans l'hôtel vis à vis celui-là, c'est la même chose sans internet. Mais... Dans le premier hôtel nommé ci-haut, c'est toujours le même prix et j'ai le choix des chambres, car je suis le seul client. Internet est inclus et j'ai la vue sur le lac... avec une belle terrace remplie de hamacs. Un hôtel relax...Exactement ce dont j'ai besoin.

Aujourd'hui, j'ai visité Tikal. (voir photos)

Sur une autre note. Je ne sais pas pourquoi, mais à chaque fois que je tape le mot "bien" c'est bine que j'écris. Mais si je veux écrire "bine" je n'écris pas bien, mais bine... c'est bizarre hein?

Et La moto va bien. D'après les courriels reçu, j'ai l'impression que mon voyage va très mal, mais non, tout va bien... Avec du Tape c'est fou comme on peut tout faire. J'ai réparé mon clignotant... ça paraît presque pas... Bon.. de loin lorsque je passe à 100kmh.. mais tout fonctionne...

Hier, au Tienda (genre Dépaneur)une série de touristes Américains me précède. Comment je m'en apperçois?
Eh Bien, ils parlent anglais et sont de volume plus que respectable.
Ils s'évertuent à parler en anglais à la caissière. S'cusez, ils ne s'évertuent pas, ils imposent l'anglais à la dame lorsque c'est évident qu'elle ne comprends rien.. Que dis-je... Que le pays entier ne parle pas anglais. Ici, c'est l'espagnol. Je trouve qu'il est normal et un minimum de politesse d'apprendre quelques mots de la langue utilisé dans le pays que tu visite.
Bonjour! = Hola!, COmbien c'est? = Cuanto es?, Merci = Gracias
Des petits mots clefs... tout simple... C'est la première fois que l'attitude d'un estrageros ( vous voyez, hein... encore un mot espagnol...) me choque.
C'est une attitude de Conquistador.. et on sait qu'ici.. on a eu plus qu'assez des conquistadors. Avec Honduras comme voisin, l'attitude République de Banane...On est prêt pour un autre numéro.

Oups... oui estrangeros veut dire Étranger.

Le moral... Ça c'est tout un sujet. C'est comme sur la moto.. lorsque tu la penche. Un moment donné tu arrive à un point. Si tu continue de pencher la moto. tu ne pourras plus la relever. Mais si tu reste là... elle est en équilibre... c'est le point de non retour... si tu déplace ce point légèrement... Tu peux la maintenir en place, mais un moment donné tu vas la laisser tomber. EH bien... le moral pour moi dernièrement a été comme ça.. Tout allait bien jusqu'à temps que je sois malade, fatigué et que j'aille deux chutes qui ont maganés la moto ainsi que mon moral. J'ai gardé le cap suffisament longtemps, mais un moment donné, je n'étais plus capable et j'ai tombé dans le fond du baril du moral...

Quand on est dans le fond... On ne peut que remonter... c'est la beauté de la chose...

Alors aujourd'hui, je vais reprendre la route... Héhé... et profiter des paysages Guatémaltèques... et des beautés qui y sont juchées. (Femmes, arbres, natures, belles maisons, ruines, oiseaux, etc) Je ne sais pas pourquoi. "Femmes" a été dit en premier...(C'est fou l'inconscient!)

02 octobre, 2009

On remonte la pente...




Bon, après deux jours avec la tourista... je me dis qu'il faut que j'y aille... La route qui part de Lanquin est pas vraiment belle, surtout après deux jours de pluies. Mais j'y vais tout de même... Avec la mésaventure d'hier... et le fait que je n'ai pas mangé depuis avant hier, je me sens peureux. J'ai failli tomber pour un rien et j'ai laché une série de Ca%#@@&, *?li@@e... Ça sortait tout seul et ça faisait du bien.... J'avais les jambes en guenilles, la fatigue s'est accumulée. Je suis faible et conduire dans ces conditions là... c'est pas le mieux... j'arrive au bout de la route qui relie Lanquin à la grande route.. et j'avais vu sur la carte que la route continuait jusqu'à Flores.. bon...
Eh ben... Non... elle relie peut-être, mais c'est une route pire que celle que je viens de quitter. Alors... Non... je retourne vers Coban, en espérant qu'il y aura une autre route, car en ce moment... j'aimerais mieux dormir dans un 5 étoiles que de parcourir une route faible comme je suis.

Heureusement, il y a une route, qui passe par un traversier, environ 5 heures de routes, belles et agréables. Sauf qu'ici... Il n'y a plus de Topes... Non, c'est des Tumulos qui les remplacent. Malgré qu'ils soient moins nombreux, ils ne sont pas moins redoutables... Je me suis fait surprendre par l'un deux sur une belle route, bien droite avec un peu d'ombre à un endroit.. et il était là, tapie dans l'ombre... héhé... Il m'a eu... À 120Kmh... J'ai fait un beau vol.... Quelle belle suspension que la VStrom a... Ouf...

Il y a des tumulos de force 0, ça c'est des lignes peintes sur la route qui donnent l'impression qu'il y a un tumulos (topes). Il y en a de force 1, qui sert juste à faire vibrer la graisse accumulée là où il en faut moins, force 2 c'est pour réveiller les inattentifs, force 3 c'est pour forcer à ralentir à une vitesse escargoesque. Les forces 4 et 5 sont à apprécier pour la malignité de leur amplitude.
Force 4 te force à arrêter et à passer à une vitesse un peu plus vite qu'arrêté, et la force 5 est un mur qui doit être étudier avant de passer. Sinon, tu y laisse des parties de ton véhicule à un moment ou à un autre...

J'ai évité quelques tumulos de force 5 aujourd'hui. Des fois, il y a un accotement et des fois, le tumulos ne se rends pas jusque là... alors... on passe par là, des fois à gauche des fois à droite... des fois dans le milieu aussi. Mais une fois, j'ai vu qu'ils mettaient du sable sur l'accotement. Pour éviter que l'on passe par là je me suis dit... Eh bien... je me suis trompé. Ce n'est pas du sable, mais des grains qu'ils font sécher... comme aussi du linge à sécher... Ouf... une chance que je n'avais pas passer sur le "sable"...

Je suis maintenant arrivé à Flores. je me suis dit.. belle chambre avec salle de bain privée. Ça coutera ce que ça coutera... Eh bien... 70 Queztals, environ 10$ avec vue sur le lac...

Sur les photos, une mer de montagnes et un moyen ingénieux de faire durer la vie d'un traversier. Deux fond de barils géants avec un moteur hors-bord. Le baril tourne sur lui même... Hum.... ingénieux... Surprenant, et même inquiétant, car le traversier ne pouvait pas partir avant que la cale soit vidée de son eau...

Le moral va aller mieux avec du repos et un repas... Parce que ce matin, je me suis permis un déjeuner McDonald... Je me suis dis que ce sera assez sécuritaire... Effectivement, c'est sécuritaire... et c'est surprenant la version Mcdo du déjeuner traditionnel Guatémaltèque...

01 octobre, 2009

Journée bien difficile




En arrivant à Lanquin, en fait 10 km avant d'arriver, je suis tombé sur une route de gravier, mais ici, le graviers c'est des fois des pierres de fond de rivières. Tu sais, celles qui sont rondes et glissantes...
Bon.. je suis pas vraiment confiant, mais je n'ai pas vraiment le choix, retourner sur mes pas avec environ une heure de lumière du jour qu'il reste... Donc, j'y vais, prudemment..J'arrive à un premier hôtel qui demande 120 quetzals pour une chambre sans salle de bain. Hum.. je vais continuer.. Deuxième hôtel, 80 queztals pour un grenier avec une échelle comme accès. Au dessus d'un dortoir... Hum.. non merci... Troisième hôtel, là il fait noir... 40 Quetzals pour une chambre sans salle de bain, sinon, c'est 120 quetzals avec salle de bain... Bon, on y va pour le sans luxe. Je suis le seul à rester dans cet hôtel, c'est comme si j'avais une salle de bain juste pour moi. Je demande un suggestion pour le restaurant.. Il y en a un seul, pas vraiment le choix... Mauvais choix... Je tombe malade.... et c'est pas beau...
le lendemain, je me réveille avec de la pluie et de la pluie.. je pense au chemin que j'ai pris pour venir ici.. et à la bouette rouge...J'aime pas ça... et je suis vraiment malade...Bon.. je reste dans le lit, le plus souvent possible... puis, vers 10h le soleil fait son apparition... Je me dis que j'ai le temps d'aller voir Semuc Champey, c'est pour ça que je suis ici... Bon j'y vais... On me dit que la route est vraiment pas belle, mais bon... j'y vais.. En effet, la route n,a rien de beau, mais c'est pas si mal. C'est de la terre et du gravier, mais pas trop de boue rouge... J'ai seulement 9 km à faire. Dans les montés, il y a deux passages de béton. Pour les roues des camions.. Pas pire, j'arrive bien à tenir la route, malgré que je n,arrive que très rarement à passer en deuxième. Puis.. à 1 km de l'arrivé.. la route est belle. Il n'y a pas de grosse roche. Pas de graviers meuble. Non.. rien de spécial... Mais ma roue avant glisse de manière tout à fait inattendue. Et Bang. Je tombe. Heureusement que je roulait à environ 10kmh. Parce que je tombe violemment. J'entends le bruit du plastique qui se casse.. et moi qui fait des culbutes dans ce qui s'annonce comme un précipice.. J'arrête à temps.. mais la moto a carrément glissé sur le côté avant de tomber. Le choc a été violent, car le crash bar est plié, le protège-main est cassé et le clignotant avant.. est un gruau. J'essais de la relever.. pas capable. Pourtant, je n'ai aucune sacoche. J'avais prévue un peu le coup, car je me suis dit que si la moto était plus légère, je serai en meilleur condition pour la manoeuvrer dans des conditions moins évidentes. Heureusement, on m'aide à relever la moto, pas le choix, je bloque le chemin..
Un peu mal à la main droite, mais rien d'autre. Bien. Je continue mais là, j'ai mal à la tête. Mal au ventre et décidément en ?&%# d'avoir craché la moto. Bon.. je visite sans enthousiasme Semuc Champey. Qui est très joli soit dit en passant. C'est une rivière qui passe à la fois sous la terre et sur … Ça fait des piscines d'eau turquoise, une après l'autre. Très joli. Je me baigne.. je me calme je me détend. Je ne veux penser à rien... Puis, avant de partir, je vais visiter un peu. Il y a un mirador, mais je n'y vais pas... la belle photo je vais m'en passer. Puis je rencontre Tom. Le gars que j,avais rencontré à Palenque.. Quel heureux hasard... On parle un peu puis je lui dit que c'est pas une bonne journée.. Lui aussi il en a eu...
Bon.. mon ventre me fait des signes évident d'épuisement. Je décide de retourner, la route devrait être meilleure, il fait soleil depuis deux heures. Lentement et prudemment, je retourne sur mes pas... et effectivement, la route a séchée à plusieurs endroit... Puis... belle surprise. En pleins milieu d'un côte abrupte, suivit d'un tournant à gauche, d'une autre pente encore plus abrupte d'un tournant à droite et d'une pente encore abrupte, mais moins que la précédente et d'un tournant à gauche.. Pour accentuer le degré de difficulté.. c'est de la grosse roche.. pas tassées pantoutes Puis d'eux couloir de bétons qui est au moins 30 cm plus haut que le reste de la route. Avant de monter, il y a un peu de boue rouge, mais pas beaucoup... Je me rappelle cette pente... il faut que j'y aille avec une bonne vitesse. Je me lance...
&*#$&?.. Il y a un camion (10 roues) qui essaie de monter, mais dont les roues glissent. Il recule au lieu de monter.. EN plein dans la courbe. EN plus, il y a une charrue (6 roues) qui essaie de le pousser... Juste le temps d'arrêter dans les roches et la boues.. Car il y a de la boue partout...Je me tasse sur la droite.. entre le précipice et la charrue qui glisse vers le bas de la pente....la camion la suit en glissant aussi. Ils ont mit de la belle boue rouge... Bon... je voudrais bien passer, mais je sais que c'est pas mal un tâche difficile..Le gars sur le bord de la route insiste pour que je passe en premier... l'alternative c'est que j'attende combien de temps?.. Bon.. je me lance.. en essayant de prendre de la vitesse et d'embarquer sur le trottoir de béton, J'y arrive... mais il y a de la boue sur ce trottoir... ma roue arrière patine. Je n'arrive pas à avoir un momentum.. je commence à glisser vers l'arrière, le camion qui klaxonne.. et puis... Bang.. je tombe... sur le même côté. Bon.. avec l'aide de deux gars et moi à côté de la moto en marchant à côté de la moto et en jouant avec la clutch, j'arrive à monter ce tournant débile.. puis je termine le chemin jusqu'à mon hôtel. Juste le temps d'arriver. Je visite les toilettes avec grand soulagement. La moto est devant l'hôtel, maganée. Puis moi dans l'hôtel magané aussi. J'ai passé le reste de la journée à dormir... c'est pas une bonne journée... Et les Trail Attack. n'ont de « trail » que le nom. C'est absolument pas des pneus pour les routes de terre.
Je savais qu'il allait avoir des routes comme celle là, mais... Est-ce que je mets des TKC , en sachant qu'ils vont s'user vite... où j'évite ce genre de route. Mais est-ce que je peux les éviter? Je sais que je n'ai pas d'expérience avec le hors route, mais ces pneus là n'arrangent rien.

EN bref... ce fût une mauvaise journée...

Sur les photos: Semuc Champey, Vraiment très beau et une pause apprécié, dans l'ouverture si petite soit elle que j'avais pour apprécier une telle beauté.