24 octobre, 2009

Expériences








Après avoir rencontré Chris, On s'est dis que l'on allait faire un bout ensemble. On a décidé de se reposer à Granada et voir là ce que l'on allait faire. On a regardé ça, et moi ça me tentait de voir les îles de Omotepec et de voir le fleuve San Juan, qui est si important dans l'histoire du Nicaragua. Puis de traverser ce fleuve et prendre la rivière Rio Frio et entrer au Costa-rica soit par la supposée route ou soit par bateau par Los Chiles, Costa-Rica. Si possible, voir si on peut descendre le fleuve et arriver au Costa-rica par la mer des antilles à Puerto Limon.

Alors, après avoir profité de la ville et d'un bon déjeuner, on est parti sur la route vers RIvas, pour prendre le ferry vers Omotepec. On arrive puis, on pensait avoir une heure devans nous, mais non, un ferry pars dans 5 minutes... On achette les billets et on monte sur le ferry. Juste à temps, ils remonte la passerelle et on est parti pour une heure de bateau... On arrive sur Omotepex et ... wow.. belle île avec une seule route.. belle et un peu moin belle. C'est en fait deux volcans qui sont reliés ensemble par une plage et forêt. On Déjeune et on visite l'île sur des routes vraiment pas trop belles... Puis à 5 heures ont se rend au Bateau qui va nous prendre à Altagracias et nous ammenner à San Carlos, la ville la plus au sud du Nicaragua à la frontière (1h) du COsta-rica. Cette balade en bateau va nous prendre 11 heures. Mais... C'est un bateau, pas un ferry.
Les deux motos sont entrés avec l'aide de six gars et sont entourés de bananes. On va vérifier souvent, car les gens n'ont pas arrêté de nous dire de tout emmener ce qui pouvait s'enlever (les mirroirs aussi!!!) J'ai pas enlevé les mirroirs...
Après ce ferry. on arrive à 6heure du matin au port de San Carlos. Ils ont jamais vu de moto comme ça là bas on dirait... Ont se fait dévisager... On est le spectacle...
Et là commence l'aventure... car les bateau pour se rendre au COsta-rica sont de petit bateau de passager, pas pour des motos. Et la route n'est pas une route... c'est impossible de passer par là. De 6h à 10h30 on ne fait que parler à des gens, des capitaines de bateau, des officiels des douannes et etc... Ont cherche un moyen de passer. On trouve enfin un capitaine qui nous dis oui... pour 170$ ils va nous passer du Nicaragua au COsta-Rica. Il arrive avec une barque, pas un bateau... Hum... comment ça va entrer nos deux motos très lourdes soit dis en passant...
Avec quatres gars, Chriss et moi, on charge les motos et les attaches au bateau... Puis ont part... Wow... la vie est belle.

Les paysages sont charmants, les singes nous cris des bétises puis ont regardes les crocodiles nager...
Puis on arrive au Costa-RIca... Définitivement... Ya quelque chose de spécial... Ils n'ont jamais vu deux motos arriver par la rivières...
Les officiels nous dise, en fait un... nous dis que c'est pas possible d'entrer avec nos motos. Nous oui, mais les motos doivent retourner au Nicaragua. Ils n'y a pas de douane ici. (ça fait du sens, il n'y a pas de route, mais bon, j'avais pas pensé à ça) J'insiste que l'on ne peut pas retourner, car c'est beaucoup d'argent et de temps. (2jours pour retourner à Granada puis la route pour descendre à Playa Blanca). À force d'insister.. j'arrive à trouver un moyen avec lui. Ils garde nos motos et l'on doit prendre la route pour Playa Blanca, faire nos papiers puis revenir. (4h de route pour aller puis pour revenir) Mais ont va revenir trop tard et la douanne sera fermé pour la fin de semaine, alors on n'aura nos moto que lundi. Bon... A force de chercher... on trouve un autre moyen. Faire 2 heures de route pour aller chercher les assurances de moto et l'importation temporaire du véhicules à San Miguel. puis revenir et il va nous attendre et on aura nos motos. Mais, le bureau ferme à 3h de l'après midi, mais on doit fairre estampiller nos passeport pour pouvoir circuler au Costarica. Mais la douanne est fermé jusqu'à 1h... le gars est parti pêcher. Si vous compter vite. 2 heures de route à partir de 1h c'est 3h.. l'heure de fermeture de l'endroit où l'on doit aller...
ON cherche le gars à travers la ville, pour apprendre qu'il n'est pas là, il pêche.Alors, pas le choix on attends, MAIS, il y a une file de 50 personnes qui attendent de passer à la douane. VOus voyez la situation...
Pas drôle...
On rencontre un gars (Big Shot) qui connaît tout le monde là-bas. Qui nous arrange de passer devant tout le monde à 1 h aux douanes. Parfait... On a nos passeport d'estampillé à 1h 10. Maintenant le Taxi, ($80) , qui nous fait une route d'enfers... On roule à tombeau ouvert pendant 1h 30 pour arriver juste à 2h58 minutes. OUf... ont cours jusqu'au bureau puis.... on attends pendant 1 heure pour quelqu'un nous parle... à 4h40 ont sort de là... puis on retourne à Los Chiles. Mais... Là c'est l'averse totale... alors on arrive à 7h du soir... Et on ne peut plus prendre nos motos, car la douanes est fermé... seulement à 8h le lendemain...Là, il faut comprendre que l'on a pas dormi depuis plus de 42 heures et pas mangé depuis 24h...
Et vous avez droits à la version très simplifié de l'histoire... Et Chriss pogne les nerfs et ne parle pas trop l'espagnol, alors c'est moi qui parle tout le temps et qui essaie de comprendre... J'arrive assez bien à comprendre l'espagnol, mais peu la logique des douanes.
Je vous dis pas comment la douche a été bonne. J'ai même eu droit à l'air climatisé...
Le lendemain... on se lève à 6h pour être là à 7h pour déjeuner puis faire les photocopies de nos papiers. Mais, on nous a pas dit que tout est fermé le samedi matin...
On arrive à trouver un endroit pour les photocopie qui ouvre à 8h... alors on va au douane, on retourne faire des photocopies et retourne au douane qui appelle au douane de Playas Blancas qui vont nous envoyer un fax... 2 heures plus tard, ont reçoit le fax et l'on peut récupérer nos motos...
Mais, ici, les policier du transit s'emmerdent. Alors ils arrêtes tous les touristes. Surtout s'ils ont des grosses motos. On s'est fait arrêté, bien sûr et j'ai eu droit à une fouille... Mais il y a aussi les policiers ordinaires qui t'arrêtent pour excès de vitesse. Mais si t'es gentils avec eux et que tu prends ton temps, ils ne te donne pas de ticket. Bien... mais perte de temps.

Toute une aventure... Arriver en moto dans un pays par une rivière...là où il n'y a pas de route...

2 commentaires:

Anonyme a dit...

J'admire ton courage et ta détermination Philippe! Quelle expérience enrichissante!
Nancy D.

Anonyme a dit...

Des couilles de béton !!!!!
Lache pas...
Guy