15 décembre, 2009

C'est en route que l'on fait du chemin

En route,
C'est effectivement en route que je fais du chemin. Je veux dire autre chose que l'évidence. Le chemin en moi que je fais. C'est en remarquant des choses diverse que je comprends un peu plus moi-même et les autres.

Comme hier, en arrivant ici, à Vilcabamba, un chien pars à courir après la moto d'Obi et moi, qui le suit, voit ce petit molosse essayer de rattraper mon collègue de route. Il se fait menaçant, mais ne me voit pas, car il est totalement concentré dans sa poursuite de la méchante motocyclette. Puis, je fais révolutionner bruyamment ma moto et le pauvre molosse est complétement effrayé et cours se réfugier dans les hautes herbes près de la route. SOn regard complétement apeurée me touche.

J'ai trouvé la situation comique, mais en même temps je me dis que lorsque quelqu'un te menace, il te faut des fois monter un cran la voix, mais continuer tout de même son chemin, comme si de rien n'était.

J'ai vu une partie d'une série télévisée, Kun Fu à Guadalajara au Mexique, et j'ai retenue une partie de la série.
À un moment, Deux jeunes moines bouddhiste s'en vont chercher des victuailles au marché pour le monastère. Ils rencontrent un vieil homme qui leur dit de ne pas prendre le chemin qu'ils s'apprétaient à prendre, mais de s'engager dans un autre chemin, car des bandits les attendent. Alors ils remercient cet homme et suivent son conseil.
Et ils font la rencontre des bandits sur le chemin conseillé. Ils reviennent donc au monastère les mains vides. Leur maître leur demande quelle leçons ont-il retenue de cette expérience. Le premier dit qu'il ne faut jamais faire confiance aux étrangers. Le maître se fâche et lui dit de partir du monastère. Il demande quand peut-il revenir et il lui répond, Jamais.
Le deuxième dit qu'il faut s'attendre à tout à tout moment, et le maître est satisfait.
Bien que le voyage recèle bien des apprentissages, il faut bien comprendre la bonne leçon.
Comme lorsque l'on arrive à Loja, nous sommes reçu à chaque hôtel avec soit un air bête, ou bien des gens qui ne te répondent tout simplement pas lorsque tu leur adresse la parole, ou des hôtes qui additionnent les frais, par exemple pour stationner les motos.
Obi en conclue que nous faisons quelque chose de mauvais. J'en conclu que les gens à Loja sont tout simplement bêtes. Mais le lendemain, on rencontre un garagiste excellent, le meilleur de Loja à ce que l'on dit, qui nous parles et nous indiques des endroits essentiels à visiter ainsi que tout renseignements 1que l'on demande. On rencontres bien d'autres personnes tout autant gentilles. Il faut alors conclure que ce ne sont que les hôtelistes qui sont bêtes. ( je sais hôteliste n'existe pas...)

En plus qu'à l'hôtel choisi,Hostal america on s'est fait réveiller à 7 heures 30 pour nous faire demander quand nous allons quitter la chambre, car la chambre est réservé et la personne arrive plus tôt que prévue. Et moi de répondre que la chambre est payé jusqu'à deux heures de l'après midi et que ce n'est pas notre problème si quelqu'un a cafouillé avec les réservations. Et ils rappellent à toutes les demies heures pour nous redemander la même questions... Charmant!!!

Je suis maintenant à Vilcabamba, un charmant village bien tranquille, ou rien ne se passe et remplis de Gringo. Les femmes ici ont tous des enfants blond. Je crois qu'il y a eu beaucoup d'allemands ici... Car c'est une chose que j'ai remarqué, les allemands sont partout en Amérique du sud. que ce soit des touristes ou des gens d'affaires, que ce soit des ONG ou des immigrants, la plus part sont des allemands.

1 commentaire:

Anonyme a dit...

Combo pneu trail avant et pneu double usage arriere !!! Beau set up !!!!
Guy