Cancun- Tulum

le temps change toujours de forme. Il s'allonge ou se rétrécie selon les évènements.
J'aime toujours voyager, même si je en fais plus le même voyage considérant que l'argent est disparue.
De ne pas partager ce que je vis commence aussi à faire une oeuvre. Je vis toujours pour moi même, mais il me manque le partage. La manière que se profile les prochaines semaines de ce périple m'indique que j'en ai pour un bon bout de temps à vivre seul. J'aime cette solitude, c'est calme et je n'ai qu'à vivre avec mes propres indigestions du moment. C'est facile, relativement, à manoeuvrer.
J'ai peu de frustrations. Il y en a tout de même, et elles prennent un place très importante sur le moment, toutefois, le déroulement de la vie fait en sorte que ces frustration se font vite paysage d'arrière plan et vite disparaissent de vue.
Je ne peux imaginer ma vie sans ce périple. C'est une marque dans ma vie qui à un avant et un après, enfin j'espère qu'il y aura un après.

Je suis plus moi même, de plus en plus. Difficile et compliqué, simplement assoiffée de liberté, ma personnalité se raffermie dans son auto-appréciation.
Je vois maintenant Cancun et... Ça n'a rien d'exotique, c'est le Disney World dans sa plus perfide opulence.
Et Tulum est le Disney World de l'archéologie... Petit train compris.
Ça me permet de voir que mon voyage a été plus d'aventure que je croyais.