07 avril, 2010

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Dès que j'ai pris le chemin de retour et que j'ai parcouru des chemins que j'avais fait en descendant, je me suis senti plus relaxe. plus sûr. Pourtant ces chemins, je l'ai ai parcouru qu'une fois, rien de très rassurant. Je n'ai même pas tout parcouru, j'ai pas tout vu, mais je me sens en terrain connu, et ça... c'est reposant.

La sortie de la Colombie, fût plus longue que l'entrée. Entrer avec une moto prends environ 5 minutes pour faire tout les papiers, sortir la moto prends un journée et demie.
Bon... c'est de l'anecdote insignifiante, mais lorsque tu passe par là, tu sens le temps s'arrêter et tu sais, que ce n'est qu'une question de temps. Et le temps ici, semble vraiment pas important...

La traversée en Bateau fût intéressante, je l'ai déjà fait... hum... Est ce que l'esprit se ferme à chaque fois que je fais quelque chose de déjà fait?
Faire du Snorkling? hum... nah... ça ne m'intéresse pas... je me repose... je profite des îles paradisiaques, je visite même une île de Kuna.

Ils sont très intéressant ces Kuna. Ils ont la pleine indépendance de leur territoire. Ils sont bel et bien citoyen du Panama, mais ils ont leur propre loi, leur propre police et leur propre gouvernement. L'indépendance des Kuna est jalousé par bien des peuples indigènes que l'on me dit.
Se sont les gens les plus petits après les pygmées. Ils vivent la plus part sur les îles San Blas (35000) et le reste de la populations (10000) sur le continent.
Lorsque tu vas sur les îles, il est absolument interdit de toucher au Coconut. C'est leur gagne pain et si l'on touche aux Coconuts, c'est l'exil qui nous attends.

Les hommes ont comme tâche de pêcher, de récolter les coconuts et de faire des enfants. Les femmes elles s'occupent des enfants et de la maison et sont les seules qui peuvent posséder un terrain et une maison, pas les hommes. Elles s'occupent de l'argent et il est formellement interdit aux hommes de garder de l'argent sur eux. Lors d'une visite d'un Kuna et de ses 3 enfants, c'était la fille, âgée d'environ 7 ans, qui s'occupait de la bourse.

Lorsqu'ils se marient, les hommes Kuna quitte la maison familiale pour rejoindre la famille de sa femme. Et le divorce est très facile. Il suffit que la femme, ou l'homme dise que c'est fini. Et l'homme prends ses vêtements, sa rame et son filet de pêche (ses seuls possessions) et quitte.
L'homosexualité est reconnue et accepté dans cette société. Bien entendu, les hommes font des blagues, mais les homosexuels sont partie intégrante de la société. Lorsqu'un couple n'a pas eu de fille, ils vont éduquer l'un de leur garçon comme une fille, pour qu'elle (il) puisse hériter. Car aucun homme ne peux hériter.
Et c'est femme(homme) sont considéré comme des femmes.

Dans chaque village, il y a trois chefs. Chacun élu par la communauté et, dès que l'un de fait plus l'affaire, il peut être dépossédé de son statut.
Les femmes comme les hommes ont accès au statut de chef.

Et chaque village délègue un chef pour faire partie du conseil général des villages qui eux élisent un représentant aux affaires extérieures. C'est à dire au gouvernement Panaméen.

Ils semble avoir beaucoup de pouvoir au Panama. Car ils sont respecté en tout point par le gouvernement Panaméen.

Et ils sont très robuste. Ils ont soulevée ma moto presque comme si de rien n'était. (PRESQUE!) Ils ont cassé mon levier d'embreillage. Encore de l'argent qui sort!!!

Car même si je l'ai déjà fait, de voir sa moto traverser la mer sur un canot creusé dans un tronc d'arbre et qui fuit en plus... c'est... énervant...

Le chemin passe par une rivière et cette fois ci, son niveau est bas... Ça passe sans problème, mais ça demeure une traversée de rivière avec son lit de gravier... Camillo, un gars avec qui j'ai fait la traversé en bateau me le rapele en tombant en plein milieu, dans le plus profond et le pauvre, roule avec une 1200GS... Ouaip... de l'eau dans l'entrée d'air!!!

Et la route, cette fois ci est beaucoup plus belle, premièrement, on est plus dans la saison des pluies et deuxièmement, ils l'ont pavée... euh... Genre...
Car sur le pavement, il y a du gravier bien bien lousse.
L'histoire de misère commence avec Miguel, un mexicain qui a fait l'Afrique et remonte l'Amérique du sud et centrale sur une Ténéré, qui tombe dans un côte vertigineuse et moi qui arrête avec beaucoup de peine à mi-côte. Paulo, un italien sur une african Twin, m'évite et évite Miguel sans trop de peine et Camillo,Frappe de plein fouet la Ténéré que l'on, Miguel et moi, vient de remettre sur ses roues. Il tombe, bien sûr en plein milieu de la côte. La fatigue, la chaleur et la désidratation aidant, Miguel est fébrile et ne peux rester sur sa moto longtemps avant de retomber, mais ce coups si avec plus de vitesse et fort probablement des côtes de fêlées.
EN laissant ma moto, j'ai laissé moteur fermé mais les 4 flacheux ouverts... Je reviens après une demie heure d'aider Miguel et Camillo vers une moto avec la batterie à plat. Heureusement, je suis en haut d'une côte, mais j'ai besoin de vitesse pour repartir le moteur, mais la côte est glissante comme sur des billes. Et pas eu le temps de partir la moto et de descendre sur la compression... et vous savez quoi? Il y a une courbe vers la fin de la côte... En dérapant de gauche à droite avec un roue arrière qui veut vraiment dépasser la première, j'arrive en bas de la côte avec Camillo qui me félicite en disant "You are a damn good Driver , Man!!!"

Ouais, mais bon... ça m'empêche pas de suer comme une rivière et d'avoir un mal de tête à force de suer... Les jambes tremblent et je me sens fatigué. Tout les signes de déshydratation...

On aura deux autres épisodes de chutes, mais je m'en sors sans chute...

1 commentaire:

Anonyme a dit...

Salut!

Il faut avoir le peid marain et de la confiance pour traverser sur une telle embarcation avec une moto en plus.

En tous les cas, la peur, cela ne semble pas pour toi.

Tes détails sur le pays sont intéressants: le point de vue humain, végétation...

Prudencia!

Affeccion,

Bellemanxx